Nostalgie.

Ode à ces lieux qui faisaient l’âme de New York avant la pandémie

pour lire l’article : Ode à ces lieux qui faisaient l’âme de New York avant la pandémie (courrierinternational.com)

Le New York Magazine consacre sa une aux lieux du quotidien qui ont dû baisser le rideau. Ces bars, commerces, salons de coiffure qui nourrissaient l’identité de la ville et dont la crise sanitaire et économique a eu raison.

“Tout a disparu”. Le constat du New York Magazine est clair : au terme de cette année de crise sanitaire, la Grosse Pomme n’est plus ce qu’elle était. La chute vertigineuse de l’activité économique de la ville est sans précédent, et la “ville qui ne dort jamais” s’est transformée en “ville fantôme”.

“D’après les estimations du Partnership for New York City [une association qui regroupe des entreprises new-yorkaises], un tiers environ des 240 000 petites entreprises de la ville ne tiendront pas jusqu’à la ‘terre promise’ d’après le vaccin”, assène le magazine. Cette année, les rêves des New-Yorkais ont été mis sur pause.

Nostalgie.

Ode à ces lieux qui faisaient l’âme de New York avant la pandémie

Publié le 11/12/2020 – 10:35

Le New York Magazine consacre sa une aux lieux du quotidien qui ont dû baisser le rideau. Ces bars, commerces, salons de coiffure qui nourrissaient l’identité de la ville et dont la crise sanitaire et économique a eu raison.NOS SERVICES

CONTENUS SPONSORISÉS PAR OUTBRAIN

“Tout a disparu”. Le constat du New York Magazine est clair : au terme de cette année de crise sanitaire, la Grosse Pomme n’est plus ce qu’elle était. La chute vertigineuse de l’activité économique de la ville est sans précédent, et la “ville qui ne dort jamais” s’est transformée en “ville fantôme”.

“D’après les estimations du Partnership for New York City [une association qui regroupe des entreprises new-yorkaises], un tiers environ des 240 000 petites entreprises de la ville ne tiendront pas jusqu’à la ‘terre promise’ d’après le vaccin”, assène le magazine. Cette année, les rêves des New-Yorkais ont été mis sur pause.https://9506caf799792c2995daaa5028de28a0.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-37/html/container.html

Une partie de l’identité de la ville

Et c’est en partie pour cela qu’en cette fin d’année le New York Magazine a choisi de consacrer sa une aux lieux qui ont fermé leurs portes dans cette ville habituellement “​si agitée”. Son numéro annuel consacré aux “raisons d’aimer New York” prend, en 2020, des airs de requiem. Il est titré : “Adieu, les amis”.

C’est “une ode aux endroits qui définissaient nos vies ici” sous la forme d’une mosaïque de croquis reflétant la diversité des commerces frappés – tant économiquement que moralement – par les mesures sanitaires : salons de coiffure, bouis-bouis, salles de concert, salles de sport, discothèques, bars…

Le journal salue tous ces endroits qui ont rythmé le quotidien des New-Yorkais, “qui nous ont permis de faire communauté, de nous vêtir de nouvelles identités contre de l’argent”. Car, sans ces lieux, c’est une grande partie de l’identité de New York qui s’évapore :

Que devient cette ville si tant de ses établissements disparaissent définitivement du jour au lendemain ? Quelles sont les conséquences pour l’inconscient collectif quand une ville perd tout son environnement urbain, ses références culturelles, ses souvenirs, ses désirs et ses aspirations ? Et qu’est-ce que ça implique pour le prochain Jake Shears [l’un des chanteurs des Scissors Sisters] de ne pas pouvoir tenir ce concert en attendant d’être célèbre ?

Tâchons cependant de ne pas nous morfondre, car si des commerces ont disparu, d’autres vont forcément renaître, dans une ville qui aura beaucoup changé une fois la pandémie passée, rassure le New York Magazine. La forme de ce nouveau New York demeure incertaine mais, le journal en est persuadé, elle sera inédite.

Consacré pour une bonne part à la ville de New York, ce magazine est aussi réputé pour ses longs formats sur la vie culturelle et politique américaine. Né en 1964 comme supplément dominical du New York Herald Tribune et relancé comme hebdomadaire indépendant en 1968, New York a servi de modèle à de nombreux magazines urbains aux Etats-Unis, sachant capter l’air du temps grâce à ses couvertures audacieuses et à la plume talentueuse d’auteurs comme Tom Wolfe. Sa grande période a pris fin en 1976 avec son rachat par Rupert Murdoch. Depuis 2003, il appartient à la famille du financier Bruce Wassertein et a connu un renouveau salué par de nombreux prix. Fidèle à sa double vocation, il fait office de guide culturel et gastronomique de la Grosse Pomme tout en étant très respecté pour sa couverture de la politique. En 2014, il est devenu bimensuel.

Très complet, le site NYmag.com tient lieu de guide de la ville et des sorties. Il permet d’effectuer des recherches thématiques (musées, magasins, restaurants), mais propose également des articles sur l’actualité culturelle, sociale et politique.

[.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *