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10 bonnes raisons d’aller croquer New York cet été

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De Manhattan à Brooklyn, de South Bronx au Queens, voici nos meilleurs spots new-yorkais.

Par Dorane Vignando
Publié le 11 juin 2018 à 18h38

Emmitouflés l’hiver ou en débardeur l’été, en skate ou en roller, à pieds ou à vélo (et surtout en métro), la Grosse Pomme se visite à toutes saisons.

Que ce soit la première ou la vingtième fois, elle s’arpente à l’usure des baskets, dans le vacarme de ses rues, les coups de klaxon impatients, les nuits en musique ou les après-midi à « chiller » dans les arrières-cours bohèmes.

Emmitouflés l’hiver ou en débardeur l’été, en skate ou en roller, à pieds ou à vélo (et surtout en métro), la Grosse Pomme se visite à toutes saisons.

Que ce soit la première ou la vingtième fois, elle s’arpente à l’usure des baskets, dans le vacarme de ses rues, les coups de klaxon impatients, les nuits en musique ou les après-midi à « chiller » dans les arrières-cours bohèmes.

New York, c’est un état d’esprit. Voici nos derniers coups de cœur pour aller découvrir la ville-monde cet été – ou quand vous voulez.
1- On se remet du jet lag avec du yoga à Central Park

Emmitouflés l’hiver ou en débardeur l’été, en skate ou en roller, à pieds ou à vélo (et surtout en métro), la Grosse Pomme se visite à toutes saisons.

Que ce soit la première ou la vingtième fois, elle s’arpente à l’usure des baskets, dans le vacarme de ses rues, les coups de klaxon impatients, les nuits en musique ou les après-midi à « chiller » dans les arrières-cours bohèmes.

New York, c’est un état d’esprit. Voici nos derniers coups de cœur pour aller découvrir la ville-monde cet été – ou quand vous voulez.
1- On se remet du jet lag avec du yoga à Central Park

En short ou legging en lycra, c’est parti pour une heure trente d’étirements, relaxation et salutation au soleil sur l’herbe et le bitume de Central Park.

Les toutous gambadent, les New-Yorkais sont en pleine séance de running, et vous, vous tentez de maintenir tant bien que mal la position de la charrue en regardant la skyline. On inspire, on souffle, on inspire…

2- On fait une virée dans le Queens
Rares sont les touristes explorant ce borough lors d’un premier voyage. A tort. En débarquant dans le Queens, passé les grands axes routiers vibrant sous le vacarme assourdissant du métro aérien, on sent battre un autre rythme de vie au fil des allées arborées et des jolies maisons en brique.

Il faut aller flâner le long de Gantry Park, sa promenade et ses espaces verts aménagés avec vue époustouflante de la skyline de Midtown. Derrière vous, la silhouette ultra-photogénique de l’immense enseigne Pepsi-Cola – datant de 1936 et classée monument historique – se détache sur les tours vitrées de Long Island City.

Autre halte incontournable du quartier : le Moma PS1, l’annexe du MOMA de Manhattan depuis 1971. Installé dans une école publique désaffectée, le PS1 permettait à l’origine aux jeunes artistes, souvent marginaux et ignorés des médias de présenter leurs œuvres. Depuis, il n’a cessé d’enchaîner les expos temporaires et de promouvoir les nouveaux talents au travers d’installations, photos et performances.

A savoir, les samedis de juillet et août, à partir de midi, le lieu organise des après-midi « Warm Up » avec des DJ set électro qui attirent toute une foule branchée.

Rens. sur www.momaps1.org (le restaurant du musée est délicieux pour ses brunchs)

Le resto de quartier : John Brown Smokehouse, pour manger d’excellents pulled pork et ribs avec sauce barbecue maison dans un joli jardin arboré. 10-43 44th Dr, Long Island City, johnbrownseriousbbq.com
Anecdotes, petites haltes dans des boutiques ou arrières-cours cachées, Dan Abatelli connaît le Queens comme sa poche. Ce guide bénévole vous fait découvrir Astoria et Long Island City de manière très personnalisé. Visite avec Big Apple Greeter bigapplegreeter.org

3- On s’achète une robe vintage au Dumbo Flea Market
Coincé entre les deux travées d’accès des très bruyants Brooklyn et Manhattan Bridges, le petit quartier bobo de Dumbo (acronyme de Down Under the Manhattan Bridge Overpass) est devenu si cher que les créatifs de tous poils ont dû quitter leurs ateliers qui se sont rapidement métamorphosés en condominiums de luxe.

Pour autant, Dumbo garde un lifestyle très hippie chic. En atteste le Dumbo Flea Market, mini-marché aux puces installé sous les arches de l’assourdissant pont de Manhattan, qui propose des fringues, des accessoires rétro et des stands de bouffe locavores. Nos préférés : la crêpe chinoise au poulet ou tofu chez Jian-ing, ou un « home made Buns » chez BAO.

4- On flâne à Gowanus, futur « hot spot »de Brooklyn
Au pied de la colline, à l’ouest de la 4th avenue, la friche industrielle déshéritée de Gowanus commence à son tour à se « gentrifier » tout doucement. Après Dumbo, Williamsburg, Bushwick, Red Hook, les « brooklyniens » arty qui ne trouvent plus de loyers modérés où se loger poussent toujours plus loin la frontière de l’implantation bohème.

Le quartier de Gowanus en fait partie. Quelques adresses tendance (resto recommandé au Michelin, barbecue géant, brasserie de bières artisanales, boutiques de déco) commencent à essaimer entre les entrepôts désaffectés, les silos d’usine, les vieilles brownstone houses et les canaux pollués sur lesquels circulent encore de rares vraquiers.

Un quartier en train de muer, qui séduira les amateurs d’atmosphère post-industrielle, mais qui reste tout de même un peu glauque pour s’y attarder le nez au vent en soirée.

Le glacier : Ample Hills Creamery : pour déguster de délicieuses ice cream maison. 305 Nevins St, amplehills.com
Le club de jeu: The Royal Palms Shuffleborad Club : un immense espace intérieur où l’on se presse le week-end pour jouer « aux jeux de palets » en buvant de la bière et regardant des matches de NBA à la télé. Irène la responsable, à la caisse accueille tout sourire avec ses cheveux rose fushia. 514 Union St royalpalmsshuffle.com
Le resto bobo en famille : Pig Beach, une grande cour arborée où les familles très bobos viennent grignoter du tofu ou des ribs accompagné d’une « beer+shot ». 480 Union St, pigbeachnyc.com
La table gourmande : Freek’s Mill, recommandé au Michelin, où l’on vient pour son super brunch, ses pâtes fraîches ou son ceviche de bar. 285 Nevins St, freeksmill.com
Le coffee shop: Abbotsfordroad. 573 Sackett St, www.abbotsfordroad.com
La brasserie de bières artisanales : Threes Brewing. Un monde fou le week-end, faune hipster et famille slaloment entre les tables et une jolie cour arborée. Bières artisanales brassées sur place of course. 333 Douglas St, www.threesbrewing.com

5- On s’offre un shot de street art à Bushwick
Bushwick, c’est un autre Williamsburg (le berceau des hipsters à barbe) en gestation, mais surtout le temple du street art. En arpentant les rues de ce quartier à l’est de Williamsburg (à 6 stations de métro), il ne faut pas attendre longtemps pour croiser des gugusses bombes en main.

Sur quelques blocs seulement, les murs en brique se couvrent de superbes pochoirs et autres « murals », habillant cette zone industrielle qui abrite entrepôts et maisonnettes de banlieue. On conseille de descendre à la station Jefferson Street et de flâner entre Saint-Nicholas Ave et Irving Ave pour découvrir les œuvres de DonRmix, Calangoss, Dasic Fernadez, Kremen ou Fin Dac.

Le must est de faire une visite spécial street art avec Elise, une Française installée à Brooklyn qui organise des tours sur-mesure selon des thématiques culturelles et arty dans tout New York (Brooklyn, Manhattan, South Bronx….) .

Rens. www.newyorkoffroad.com

Le resto de quartier : Carthage must be destroyed, pour des petits dej, brunchs et déjeuners bio, locavore et délicieux. Le cadre est à l’avenant et… tout rose ! Rens. carthagemustbedestroyed.com

6- On va voir l’expo Bowie en sifflotant « Space Oddity »
C’est l’expo événement à ne pas louper (jusqu’au 15 juillet). Un grand moment de musique, d’émotion, de recueillement. Cinq ans après ses débuts londoniens et son succès à la Philharmonie de Paris en 2015, l’expo consacrée au génie David Bowie termine sa tournée au sein du Brooklyn Museum.

De ses tenues de scène mythiques aux séries photos culte en passant par ses journaux intimes, ses objets (plus de 400 !), ses concerts, ses interviews, ses clips, l’icône pop se dévoile comme jamais. Le musée met à dispo un casque audio avec bandes-sons. Frissons garantis.

Jusqu’au 15 juillet. www.brooklynmuseum.org
7- On (re)découvre South Bronx
Un coffee shop cosy, des bars branchouilles, des lofts de luxe, des boutiques de créateurs, des galeries d’art, une pizzeria vegan, des jardins communautaires avec résidences d’artistes… L’ancien rebelle et pauvre South Bronx (désormais surnommé SoBRO) ne résiste pas, lui aussi, à la gentrification.

Les immeubles délabrés, les quartiers en ruine ravagés par la drogue ont quasi disparu. De nouveaux buildings commerciaux sortent de terre et le premier boutique-hôtel y a ouvert ses portes en 2013 dans l’ancien opéra du Bronx.

A Mott Haven, on croise sous les bretelles d’autoroute des tournages de séries, des étudiants en goguette et une nouvelle classe moyenne qui n’avait plus les moyens de résider à Manhattan.
Rachetés par des investisseurs immobiliers, les anciennes manufactures de piano ont été métamorphosées en sièges sociaux ou appartements. Au grand dam des associations de quartier qui veulent sauvegarder l’âme populaire du Bronx, leurs logements et surtout ne pas le voir se transformer en nouveau Brooklyn !

Reste l’atmosphère bigarrée, les graffitis, les magasins multi ethniques débordant sur les trottoirs, et les « murals » dédiés à Mohammed Ali ou à DJ Kool Herc.

En s’arrêtant devant le joli jardin de The Andrew Freedman Home, ancien hospice de vieux du 19ème siècle où logent aujourd’hui un Bed&Breakfast et une résidence d’artistes, on pense à la série « The Get Down », dont certaines scènes ont été tournées ici, exaltante plongée musicale dans la naissance du hip-hop des années 1970.

Le coffee shop : Filtered Coffee, 2430 Third Ave
Les bars branchés : Mott Haven Bar&Grill, 1 Bruckner Blvd, et Charlies Bar & Kitchen, 112 Lincoln Ave
La boutique de créateur : 9J, 41 Bruckner Blvd
Les galeries d’arts : Wallworks (fondée par le street artist CRASH), 39 Bruckner Blvd, et Bronx Arts Space, 305 E 140th St
La Pizzeria : La Grata (l’une des meilleures de tout New York), 305 E 140th St
Le musée d’art contemporain : The Bronx Museum of the Arts, 1040 Grand Concourse

8- On déguste le meilleur burger au Parker

Emmitouflés l’hiver ou en débardeur l’été, en skate ou en roller, à pieds ou à vélo (et surtout en métro), la Grosse Pomme se visite à toutes saisons.

Que ce soit la première ou la vingtième fois, elle s’arpente à l’usure des baskets, dans le vacarme de ses rues, les coups de klaxon impatients, les nuits en musique ou les après-midi à « chiller » dans les arrières-cours bohèmes.

New York, c’est un état d’esprit. Voici nos derniers coups de cœur pour aller découvrir la ville-monde cet été – ou quand vous voulez.
1- On se remet du jet lag avec du yoga à Central Park

En short ou legging en lycra, c’est parti pour une heure trente d’étirements, relaxation et salutation au soleil sur l’herbe et le bitume de Central Park.

Les toutous gambadent, les New-Yorkais sont en pleine séance de running, et vous, vous tentez de maintenir tant bien que mal la position de la charrue en regardant la skyline. On inspire, on souffle, on inspire…

Rens. www.fittoursnyc.com et info@FitToursNYC.com
2- On fait une virée dans le Queens

Rares sont les touristes explorant ce borough lors d’un premier voyage. A tort. En débarquant dans le Queens, passé les grands axes routiers vibrant sous le vacarme assourdissant du métro aérien, on sent battre un autre rythme de vie au fil des allées arborées et des jolies maisons en brique.

Il faut aller flâner le long de Gantry Park, sa promenade et ses espaces verts aménagés avec vue époustouflante de la skyline de Midtown. Derrière vous, la silhouette ultra-photogénique de l’immense enseigne Pepsi-Cola – datant de 1936 et classée monument historique – se détache sur les tours vitrées de Long Island City.

Autre halte incontournable du quartier : le Moma PS1, l’annexe du MOMA de Manhattan depuis 1971. Installé dans une école publique désaffectée, le PS1 permettait à l’origine aux jeunes artistes, souvent marginaux et ignorés des médias de présenter leurs œuvres. Depuis, il n’a cessé d’enchaîner les expos temporaires et de promouvoir les nouveaux talents au travers d’installations, photos et performances.

A savoir, les samedis de juillet et août, à partir de midi, le lieu organise des après-midi « Warm Up » avec des DJ set électro qui attirent toute une foule branchée.

Rens. sur www.momaps1.org (le restaurant du musée est délicieux pour ses brunchs)

Le resto de quartier : John Brown Smokehouse, pour manger d’excellents pulled pork et ribs avec sauce barbecue maison dans un joli jardin arboré. 10-43 44th Dr, Long Island City, johnbrownseriousbbq.com
Anecdotes, petites haltes dans des boutiques ou arrières-cours cachées, Dan Abatelli connaît le Queens comme sa poche. Ce guide bénévole vous fait découvrir Astoria et Long Island City de manière très personnalisé. Visite avec Big Apple Greeter bigapplegreeter.org

3- On s’achète une robe vintage au Dumbo Flea Market

Coincé entre les deux travées d’accès des très bruyants Brooklyn et Manhattan Bridges, le petit quartier bobo de Dumbo (acronyme de Down Under the Manhattan Bridge Overpass) est devenu si cher que les créatifs de tous poils ont dû quitter leurs ateliers qui se sont rapidement métamorphosés en condominiums de luxe.

Pour autant, Dumbo garde un lifestyle très hippie chic. En atteste le Dumbo Flea Market, mini-marché aux puces installé sous les arches de l’assourdissant pont de Manhattan, qui propose des fringues, des accessoires rétro et des stands de bouffe locavores. Nos préférés : la crêpe chinoise au poulet ou tofu chez Jian-ing, ou un « home made Buns » chez BAO.
4- On flâne à Gowanus, futur « hot spot »de Brooklyn

Au pied de la colline, à l’ouest de la 4th avenue, la friche industrielle déshéritée de Gowanus commence à son tour à se « gentrifier » tout doucement. Après Dumbo, Williamsburg, Bushwick, Red Hook, les « brooklyniens » arty qui ne trouvent plus de loyers modérés où se loger poussent toujours plus loin la frontière de l’implantation bohème.

Le quartier de Gowanus en fait partie. Quelques adresses tendance (resto recommandé au Michelin, barbecue géant, brasserie de bières artisanales, boutiques de déco) commencent à essaimer entre les entrepôts désaffectés, les silos d’usine, les vieilles brownstone houses et les canaux pollués sur lesquels circulent encore de rares vraquiers.

Un quartier en train de muer, qui séduira les amateurs d’atmosphère post-industrielle, mais qui reste tout de même un peu glauque pour s’y attarder le nez au vent en soirée.

Le glacier : Ample Hills Creamery : pour déguster de délicieuses ice cream maison. 305 Nevins St, amplehills.com
Le club de jeu: The Royal Palms Shuffleborad Club : un immense espace intérieur où l’on se presse le week-end pour jouer « aux jeux de palets » en buvant de la bière et regardant des matches de NBA à la télé. Irène la responsable, à la caisse accueille tout sourire avec ses cheveux rose fushia. 514 Union St royalpalmsshuffle.com
Le resto bobo en famille : Pig Beach, une grande cour arborée où les familles très bobos viennent grignoter du tofu ou des ribs accompagné d’une « beer+shot ». 480 Union St, pigbeachnyc.com
La table gourmande : Freek’s Mill, recommandé au Michelin, où l’on vient pour son super brunch, ses pâtes fraîches ou son ceviche de bar. 285 Nevins St, freeksmill.com
Le coffee shop: Abbotsfordroad. 573 Sackett St, www.abbotsfordroad.com
La brasserie de bières artisanales : Threes Brewing. Un monde fou le week-end, faune hipster et famille slaloment entre les tables et une jolie cour arborée. Bières artisanales brassées sur place of course. 333 Douglas St, www.threesbrewing.com

5- On s’offre un shot de street art à Bushwick

Bushwick, c’est un autre Williamsburg (le berceau des hipsters à barbe) en gestation, mais surtout le temple du street art. En arpentant les rues de ce quartier à l’est de Williamsburg (à 6 stations de métro), il ne faut pas attendre longtemps pour croiser des gugusses bombes en main.

Sur quelques blocs seulement, les murs en brique se couvrent de superbes pochoirs et autres « murals », habillant cette zone industrielle qui abrite entrepôts et maisonnettes de banlieue. On conseille de descendre à la station Jefferson Street et de flâner entre Saint-Nicholas Ave et Irving Ave pour découvrir les œuvres de DonRmix, Calangoss, Dasic Fernadez, Kremen ou Fin Dac.

Le must est de faire une visite spécial street art avec Elise, une Française installée à Brooklyn qui organise des tours sur-mesure selon des thématiques culturelles et arty dans tout New York (Brooklyn, Manhattan, South Bronx….) .

Rens. www.newyorkoffroad.com

Le resto de quartier : Carthage must be destroyed, pour des petits dej, brunchs et déjeuners bio, locavore et délicieux. Le cadre est à l’avenant et… tout rose ! Rens. carthagemustbedestroyed.com

6- On va voir l’expo Bowie en sifflotant « Space Oddity »

C’est l’expo événement à ne pas louper (jusqu’au 15 juillet). Un grand moment de musique, d’émotion, de recueillement. Cinq ans après ses débuts londoniens et son succès à la Philharmonie de Paris en 2015, l’expo consacrée au génie David Bowie termine sa tournée au sein du Brooklyn Museum.

De ses tenues de scène mythiques aux séries photos culte en passant par ses journaux intimes, ses objets (plus de 400 !), ses concerts, ses interviews, ses clips, l’icône pop se dévoile comme jamais. Le musée met à dispo un casque audio avec bandes-sons. Frissons garantis.

Jusqu’au 15 juillet. www.brooklynmuseum.org
7- On (re)découvre South Bronx

Un coffee shop cosy, des bars branchouilles, des lofts de luxe, des boutiques de créateurs, des galeries d’art, une pizzeria vegan, des jardins communautaires avec résidences d’artistes… L’ancien rebelle et pauvre South Bronx (désormais surnommé SoBRO) ne résiste pas, lui aussi, à la gentrification.

Les immeubles délabrés, les quartiers en ruine ravagés par la drogue ont quasi disparu. De nouveaux buildings commerciaux sortent de terre et le premier boutique-hôtel y a ouvert ses portes en 2013 dans l’ancien opéra du Bronx.

A Mott Haven, on croise sous les bretelles d’autoroute des tournages de séries, des étudiants en goguette et une nouvelle classe moyenne qui n’avait plus les moyens de résider à Manhattan.

Rachetés par des investisseurs immobiliers, les anciennes manufactures de piano ont été métamorphosées en sièges sociaux ou appartements. Au grand dam des associations de quartier qui veulent sauvegarder l’âme populaire du Bronx, leurs logements et surtout ne pas le voir se transformer en nouveau Brooklyn !

Reste l’atmosphère bigarrée, les graffitis, les magasins multi ethniques débordant sur les trottoirs, et les « murals » dédiés à Mohammed Ali ou à DJ Kool Herc.

En s’arrêtant devant le joli jardin de The Andrew Freedman Home, ancien hospice de vieux du 19ème siècle où logent aujourd’hui un Bed&Breakfast et une résidence d’artistes, on pense à la série « The Get Down », dont certaines scènes ont été tournées ici, exaltante plongée musicale dans la naissance du hip-hop des années 1970.

Le coffee shop : Filtered Coffee, 2430 Third Ave
Les bars branchés : Mott Haven Bar&Grill, 1 Bruckner Blvd, et Charlies Bar & Kitchen, 112 Lincoln Ave
La boutique de créateur : 9J, 41 Bruckner Blvd
Les galeries d’arts : Wallworks (fondée par le street artist CRASH), 39 Bruckner Blvd, et Bronx Arts Space, 305 E 140th St
La Pizzeria : La Grata (l’une des meilleures de tout New York), 305 E 140th St
Le musée d’art contemporain : The Bronx Museum of the Arts, 1040 Grand Concourse

8- On déguste le meilleur burger au Parker

C’est le genre d’adresse planquée mais qui a déjà sifflé aux oreilles de tous les guides touristiques et des fans de burgers. Le Burger Joint, aux airs de cafét’ étudiante avec ses murs graffités, ses banquettes défoncées est totalement décalé dans son environnement.

Pour le dénicher, il faut pénétrer dans le lobby d’un hôtel chic (The Parker New York, membre de The Leading Hotels of the World) et se diriger vers le rideau rouge à gauche de la réception.

Au menu, que des burgers-frites, mais quels burgers ! L’adresse est très courue alors prévoyez de réserver ou… de faire la queue.

Environ 16 dollars. 119 West 56th Street (entre 6th et 7th Ave). 00.1.212.708.74.14
9- On se la joue nid d’espions

Ludique, interactif, le tout nouveau musée de l’espionnage (Spyscape Museum) plonge dans le monde fascinant des agents secrets et services de renseignement. Et surtout, il pose le visiteur en acteur devant résoudre des énigmes, observer des cibles, affronter un détecteur de mensonges ou mieux appréhender la cyberguerre.

Une visite à faire en famille avec tout du long une batterie de tests permettant de découvrir quel genre d’espion on serait à la CIA ou à l’inverse si on a les capacités de devenir un petit génie capable de hacker le Sénat américain et le FBI, à l’image de Jake Davis, 19 ans, qui le fit tranquillement depuis sa petite île écossaise de 166 habitants.

Spyscpae Museum. 929 8th Ave, www.spyscape.com
10- On boit un verre en hauteur
Il est 22h. A quelques blocs de Time Square, une longue file d’attente de New-Yorkaises sexy en diable se profile devant le Moxy Hotel. Inauguré il y a quelques mois, l’hôtel branché « nouvelle génération » (du groupe Mariott) est couru du tout New York pour son roof top où l’on peut jouer au mini-golf en petite tenue, tout en buvant des cocktails délicieusement girly.

485 7th Avenue, cocktails de 9 à 15 dollars. www.marriott.com.

A chaque nouveau drink en hauteur, on pense avoir découvert la plus belle vue sur la Grosse Pomme jusqu’à ce qu’une nouvelle adresse supplante l’autre. Et celle du 1 Hotel Brooklyn Bridge, ouvert en février 2017, vaut le détour. Au pied du pont de Brooklyn son toit-terrasse de 325 m² fait face à tout Financial District, le Manhattan Bridge, Brooklyn Bridge Park et tout le reste de la skyline de Manhattan.

60 Furman St, Brooklyn, tél: 00.1.718.631.8400. Cocktails à 16 dollars. www.1hotels.com

Dorane Vignando
# Y Aller

La compagnie aérienne française XL Airways propose jusqu’à 7 vols par semaine entre Paris et New York, d’avril à fin janvier. Les vols sont effectués en Airbus A330 monoclasse. Les prix, très compétitifs, comprennent toujours un bagage de 20kg en soute, un bagage cabine et un repas chaud. Dès 379€ A/R tout compris. Rens. www.xl.com

Le voyagiste Equinoxiales, spécialiste des voyages sur mesure, propose une multitude de formules sur New York. Dont la formule 5 jours/3 nuits au Parker New York à partir de 1.142€ par personne incluant vols Paris-New York A/R sur XL Airways, transferts aéroport/hôtel, 3 nuits à l’hôtel et un City Pass. Rens. 01.77.48.81.00 et www.equinoxiales.fr
# Se Loger

Très bien situé au cœur de Manhattan sur la 56th Street (entre la 6th et la 7th Avenue), l’hôtel Parker New York vient de rejoindre les membres de « The Leading Hotels of the World ». On aime surtout le lobby majestueux, le Joint Burger, le coffee shop et la piscine en roof top avec vue imprenable sur Central Park. Chambres doubles à partir de 300€ environ. Rens. sur www.parkernewyork.com
# Pratique

Vendu par l’office de tourisme de New York, le City Pass permet de découvrir les diverses attractions et musées de la ville avec billets coupe-file afin d’éviter les queues et les attentes. Il permet aussi d’économiser jusqu’à 40% sur plus d’une dizaine de sites culturels emblématiques (Metropolitan Museum, 9/11 Memorial &Museum, Guggenheim, Empire State Building…. ). 126 dollars pour les adultes, 104 dollars pour les enfants de 6 à 17 ans. Rens: www.nycgo.com et fr.citypass.com/new-york
Dorane Vignando

Dorane Vignando

Journaliste

Destination New York, le guide à conseiller pour visiter la Grosse Pomme

Au programme : plans des transports en commun, photos et bonnes adresses.

La littérature sur New York est déjà dense… Mais un petit nouveau est arrivé tout droit du web en 2013, mêlant expériences de voyages de l’auteur Didier Forray et de commentaires de voyageurs, laissés sur son blog devenu une référence, cnewyork.net.

Pour sa troisième édition, ce guide papier s’offre une nouvelle identité et s’appelle désormais Destination New York. Tout un programme ! 250 pages en couleurs font la part belle aux photos de monuments emblématiques de la Grosse Pomme, aux bonnes adresses (250 bars, boutiques, restaurants…) et toujours aux avis d’internautes sur toutes sortes d’activités à faire dans la destination américaine.

Le guide intègre également un plan des transports en commun actualisé. Surtout, le plan du métro est à retrouver en 4e de couverture. Plus d’informations sur cnewyork.net.

Visite guidée de NY en Français

Aller sur le site

Guide touristique Francophone accrédité par l’état de New York vous offre des visites privées livrées entéirement en Français. Nous proposons des itinéraires sur mesure des sites touristique les plus visités de New York mais également des visites privées personnalisées en dehors des sentiers battus.

Nous offrons des visites en VIP pour les individus, familles ou groupe de touristes qui sont intéressés. Nous visites se font soit a pied par métro, soit en voiture (SUV) ou une combinaison des deux. Nous offrons aussi des transferts aéroport-hôtel et vice versa.

Notre focus est sur le client et sur ce qu’il veut découvrir. A la différence des bus touristiques nous vous offrons des visites guidées en profondeurs sur l’histoire des monuments publiques, de la ville de New York et sur la manéire de vivre des New Yorkais. Avec nous vous verrez le vrai New York sous l’Å »il d’un New Yorkais.

Bientôt un vol Toulouse-New York ?

C’est ce matin à l’aéroport de Toulouse-Blagnac très tôt vers 6 heures qu’était attendu un vol spécial en provenance de New York. Pas de passagers à bord de cet Airbus un peu particulier mais de mannequins simulant la présence de voyageurs à bord. Il s’agit en effet d’un vol d’essai du tout nouveau A321 NEO Long range (LR pour longue distance). Actuellement en cours de certification, ce nouveau né de la gamme A320 d’Airbus est un dérivé du bien connu A321 que les passagers de La Navette d’Air France empruntent entre Toulouse et Paris. Sauf que la version «LR» présente la particularité d’embarquer des réservoirs de carburant supplémentaires. Trois au total peuvent être rajoutés sous le ventre de l’avion à la place d’une partie de la soute à bagages. Le résultat est immédiat : l’avion connu pour assurer des vols moyen-courriers est désormais capable de traverser l’Atlantique ! Pour le démontrer, mardi Airbus a fait décoller son A321 NEO LR de l’aéroport du Bourget près de Paris pour rallier l’aéroport JFK de New York. Après 8 h 45 de vol et 6 850 km plus loin, l’avion made in Toulouse s’est posé sans encombre avec ses 162 mannequins et ses sept pilotes et ingénieurs d’essais en vol.
Des billets d’avion moins chers

Rentré cette nuit de Big Apple, l’A321 NEO LR ouvre de nouvelles perspectives pour l’aéroport de Toulouse-Blagnac qui cherche depuis 2013 à ouvrir un vol direct vers New York. Alors que XL Airways réfléchit toujours au sujet, ce nouvel appareil pourrait bien permettre à des compagnies aériennes de s’intéresser à cette ligne. «Avec un coût d’exploitation 30 % inférieur, cet avion peut rendre rentable des lignes qui ne l’étaient pas jusqu’à présent» assure un porte-parole d’Airbus. Capable d’embarquer entre 200 et 240 passagers selon les versions sur 7 500 km de distance, l’A321 NEO LR offre une nouvelle flexibilité aux compagnies aériennes. Les réservoirs supplémentaires sont amovibles. On peut donc imaginer une compagnie opérant l’Airbus entre Toulouse et New York l’été (de mai à octobre) puis, l’hiver, quand la fréquentation diminue basculer l’A321 NEO LR sur des liaisons domestiques entre Toulouse et Paris en retirant «très facilement» les réservoirs. Les compagnies low cost qui cherchent à se développer sur les vols longs courrier sont très intéressées car la baisse du coût permettrait d’afficher des billets aller-retour entre 200 et 300 € ! Airbus a déjà enregistré une centaine de commandes de la part d’une dizaine de compagnies. «L’avantage de cet avion c’est qu’il sera disponible dès la fin 2018 juste après sa certification alors que notre concurrent Boeing n’a pas d’avion sur ce créneau» confie-t-on au siège d’Airbus. Un prochain vol déjà programmé entre Toulouse et une ville indienne.
Gil Bousquet
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Pour visiter le Met à New York, les touristes paieront le prix fort

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Vingt-cinq dollars ou rien. Au Metropolitan Museum of Art, le prix de l’entrée était depuis 50 ans laissé au libre choix des visiteurs. Une politique tarifaire avantageuse qui vient de prendre fin en raison de la situation financière difficile de l’établissement.

Le Metropolitan Museum of Art (Met) de New York est un haut lieu de l’art en plein Manhattan. Fondé en avril 1870, le musée propose à ses visiteurs un panel d’œuvres traversant les siècles puisque cinq millénaires y sont représentés.

Depuis 50 ans, le «Met» (comme on le surnomme) pratiquait une politique tarifaire pour le moins incongrue: le «Pay-as-you-wish» («payez comme vous le souhaitez»). Si le prix d’entrée indiqué était de 25 dollars (soit un peu plus de 20 euros), il revenait au bon vouloir du visiteur de convenir lui-même, selon ses moyens et ses envies, de l’argent qu’il voulait bien dépenser pour s’acquitter du droit d’entrée. Il était même possible de visiter gratuitement l’endroit. Mais les temps ont changé. La direction du musée a en effet annoncé le 4 janvier que cette politique du prix variable ne serait plus applicable que pour les seuls résidents de New York ou encore les étudiants du New Jersey et du Connecticut (les États limitrophes). La décision entrera en application au 1er mars de cette année.

La nouvelle est loin d’être passée inaperçue. Sur le réseau social Twitter, nombre d’internautes interrogent le musée sur les détails de la nouvelle organisation. «Le ticket plein tarif est maintenant valable pour trois jours, c’est bien ça?», écrit par exemple Karin C Garfin. Et le compte officiel du Met de répondre par l’affirmative. Selon les statistiques prévisionnelles du musée, le nouveau tarif obligatoire pour les touristes concernera 31% des visiteurs. C’est Daniel Weiss, nouveau directeur du célèbre établissement depuis le mois de février 2017, qui a choisi de rompre avec la tradition économique du Metropolitan. Selon lui et ses adjoints, le nombre de ceux qui, malgré le «Pay-as-you-wish», s’acquittaient tout de même de la somme de 25 dollars était passé de 63% en 2004 à seulement 14% en 2017. Le prix moyen, ces dernières années, était de 9 dollars, selon les confidences de M.Weiss aux journalistes du Monde .

En raison de cette diminution, les finances du Met étaient entrées dans un stade critique, malgré son budget annuel de 305 millions de dollars et les nombreux donateurs mobilisés régulièrement. Grâce à la suppression du «Pay-as-you-wish» pour les touristes, la ville de New York, qui consacrait chaque année 3 millions de dollars au musée, va pouvoir revoir à la baisse sa participation. La fin de la gratuité pour les touristes au Metropolitan Museum of Art présente, semble-t-il, quelques avantages aux yeux des comptables de la municipalité américaine.

un nouveau billet pour l’Empire State Building

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es visiteurs peuvent se procurer une double admission pour accéder à l’observatoire de l’Empire State Building, reconnu mondialement, et profiter de paysages spectaculaires de jour comme de nuit

NEW YORK, 23 mai 2017 /CNW/ – L’Empire State Building (ESB) annonce aujourd’hui le lancement de son nouveau billet duo ESB AM/PM. Pour la toute première fois, les clients peuvent se procurer des billets par l’entremise du guichet de l’ESB ou en ligne pour profiter de la vue qu’offre l’édifice le plus connu du monde pendant la journée et revenir sur place après 21 h pour admirer les lumières de la ville de nuit.

« Nos clients nous ont indiqué qu’ils voulaient s’émerveiller devant le cœur de New York pendant la journée et pendant la nuit sans avoir à payer deux fois le prix d’un billet ou sans qu’ils aient à opter pour un voyage de groupe incluant des attractions qui ne les intéressent pas », soutient Jean-Yves Ghazi, vice-président directeur de l’observatoire de l’Empire State Building. « Comme bien des voyageurs le savent, la vue urbaine exceptionnelle à aire ouverte de 360 degrés que nous offrons définit la ville de New York, que ce soit de jour ou de nuit; ils peuvent désormais profiter des deux à un prix réduit! »

Pour obtenir de plus amples renseignements ou pour acheter des billets ESB AM/PM, veuillez cliquer ici.

À propos de l’Empire State Building

S’élevant à 1 454 pieds au-dessus de Midtown Manhattan (de la base à l’antenne) et appartenant à Empire State Realty Trust, Inc., l’Empire State Building est « l’immeuble le plus célèbre du monde ». Grâce à de nouveaux investissements réalisés dans l’efficacité énergétique, l’infrastructure, les aires publiques et les services, l’Empire State Building attire des locataires de premier rang issus de divers secteurs à travers le monde. La technologie performante de diffusion du gratte-ciel émet toutes les grandes chaînes de télévision et stations de radio FM du marché métropolitain de New York. L’Empire State Building a été désigné comme l’immeuble préféré en Amérique dans le cadre d’un sondage mené par l’American Institute of Architects. L’observatoire de l’Empire State Building est l’une des attractions les plus prisées au monde et la destination touristique numéro 1 de la région. Pour en savoir plus sur l’Empire State Building, visitez les sites www.empirestatebuilding.com, www.facebook.com/empirestatebuilding, @EmpireStateBldg, www.instagram.com/empirestatebldg, http://weibo.com/empirestatebuilding, www.youtube.com/esbnyc ou www.pinterest.com/empirestatebldg/.

À propos de l’Empire State Realty Trust

Empire State Realty Trust, Inc. (NYSE : ESRT) est une importante société de placement immobilier (REIT) qui détient, gère, exploite, acquiert et repositionne des immeubles de bureaux et des établissements de vente au détail à Manhattan et dans la grande région métropolitaine de New York, y compris l’Empire State Building, l’immeuble le plus célèbre du monde. Établie à New York, la société dispose d’un bureau principal et d’un portefeuille d’établissements de vente au détail qui couvraient une superficie louable de 10,1 millions de pieds carrés au 31 mars 2017. Son portefeuille se divise ainsi : 9,4 millions de pieds carrés de surfaces de location réparties dans 14 immeubles de bureaux, dont neuf à Manhattan, trois dans le comté de Fairfield au Connecticut et deux dans le comté de Westchester à New York; et quelque 707 000 pieds carrés de surfaces de location réparties dans six établissements de vente au détail.

SOURCE Empire State Realty Trust, Inc.

Renseignements : CONTACT : contact médiatique : Krystle Parram, (212) 736-3100, KParram@empirestaterealtytrust.com; Stacey-Ann Hosang, (212) 736-3100, SHosang@empirestaterealtytrust.com, http://www.esbnyc.com