Archives de catégorie : La vie à New York

L’horreur en plein coeur de New York, quand un cheval qui tractait une calèche s’est effondré, victime d’épuisement et de la chaleur devant les passants en colère

L’horreur en plein coeur de New York, quand un cheval qui tractait une calèche s’est effondré victime d’épuisement et de la chaleur. Une image révoltante alors que l’homme qui dirigeait la calèche le frappait à plusieurs reprises et lui ordonnait de « se lever ».

« Et si je te giflais comme ça, mon pote ? » a demandé un passant inquiet. « Arrêtez de le gifler », a-t-on entendu implorer une autre femme. « J’essaie de le relever, d’accord », a déclaré le conducteur en fouettant deux fois le cheval avec les rênes. Mais le cheval découragé s’est ensuite allongé sur le côté de la route et a posé sa tête sur l’asphalte brûlant.

Un groupe de policiers est alors arrivé et a été filmé en train d’arroser le cheval d’eau, avec de l’eau froide alors que les températures étaient à plus de 40 dans la rue.

« J’ai vu le cheval s’effondrer. Il était manifestement mal nourri, déshydraté, affamé. Le gars a commencé à fouetter son cheval et lui a dit de se relever au lieu de lui donner de l’eau », a déclaré Kelvin Gonzalez, chauffeur d’Uber Eats, 25 ans, au Post. « Je lui ai dit : ‘Mec, arrête de le fouetter, donne-lui de l’eau. C’est un cheval, pas une machine. »

« Le cheval a renversé l’eau parce qu’il était tellement désorienté.  Il a léché l’eau sur le sol parce qu’il avait tellement soif. Le chauffeur s’en fichait. Il s’en fichait. Il voulait juste remonter son cheval pour gagner plus d’argent », a déclaré le témoin.

Grâce à l’intervention des forces de l’ordre, le cheval a pu être remis sur pattes et a été transporté dans un hôpital vétérinaire.

Un triste événement qui a relancé la polémique sur l’utilisation de chevaux dans les rues pour transporter les touristes…

New York a désormais son «Little Paris»

pour voir la petite Paris c’est ici

New York a désormais son «Little Paris» (rfi.fr)

On connaît Chinatown, Little Italie, Little Odessa… Pourquoi pas un Little Paris ? En tout cas, c’est l’initiative lancée par des Françaises sur place. Elles espèrent créer un quartier qui pourrait rassembler de nombreux commerces français et faire découvrir la culture française aux New-Yorkaises et autres touristes.PUBLICITÉ

Avec notre correspondante à New York, Loubna Anaki

Dans une petite rue du sud de Manhattan, des plaques vertes et bleues, semblables aux plaques de rue parisiennes ont fait leur apparition. Elles affichent deux mots : « Little Paris ».

Renommer ainsi ce petit bout de quartier, c’est l’idée de Léa Perret et ses associées, qui dirigent Coucou, une école de français installée ici. pour Léa Perret, « l’idée, c’était de donner vraiment aux francophiles et aux francophones de New York, à la fois la communauté française mais aussi la communauté américaine qui est très friande de choses françaises, un quartier dans lequel se retrouver et apprécier tout ce que la culture française a à offrir ».

D’autant plus que le quartier compte déjà plusieurs commerces français, des restaurants, des cafés, des magasins de prêt-à-porter. Et qu’en plus, il n’a pas vraiment d’identité propre.  « Quand on essaie d’expliquer aux gens où on est situés, on n’est pas exactement à Soho, c’est un peu plus à l’ouest ; on n’est pas exactement à Nolita, c’est plus au nord ; on n’est pas non plus à Little Italie, c’est à l’est ; et on n’est pas à Chinatown qui est au sud. On est dans une petite enclave », explique Léa Lester.PUBLICITÉ

Une aubaine pour les commerçants

Une enclave dont les commerçants soutiennent cette initiative qui pourrait dynamiser le quartier et attirer d’autres magasins, comme l’explique Andrea Szot du café Maman. « C’est une super idée d’avoir un hub pour tout ce qui est français pour les gens qui visitent la ville et pourront voir notre Little Paris, se réjouit-elle. Peut-être que certains seront même Français et se sentiront un peu à la maison. »

Pour le moment, l’appellation Little Paris n’est pas officielle, mais les initiatrices comptent sur le bouche-à-oreille et préparent déjà un guide des adresses du quartier pour le 14-Juillet.

En raison de la montée des eaux, à quel moment New York se retrouvera-t-elle sous l’eau ?

New York sou l’eau c’est ici

En raison de la montée des eaux, à quel moment New York se retrouvera-t-elle sous l’eau ? | Le Devoir

Sébastien Tanguay

22 juin 2022

 texte est tiré du Courrier de la planète du 21 juin. Pour vous abonner, cliquez ici.

La montée des eaux s’accélère, accentuée par le réchauffement planétaire. Si cette tendance se maintient, se demande Sophie Lallemand, à quel moment New York se retrouvera-t-elle sous l’eau ?

Ce n’est pas demain qu’il faudra enfiler palmes et bonbonne d’oxygène pour visiter l’Empire State Building ou que les eaux de l’Upper Bay submergeront la torche brandie par la statue de la Liberté. Les scientifiques estiment que les glaciers et les banquises renferment suffisamment d’eau pour élever le niveau global des océans d’environ 70 m ; l’observatoire du One World Trade Center, qui culmine à 386 m d’altitude, va donc demeurer au sec encore longtemps.

Par contre, le taureau de Wall Street, lui, pourrait se retrouver les pattes à l’eau en l’espace d’une seule génération. Le visage de la ville pourrait, en fait, se transformer radicalement et surtout, rapidement — dès l’horizon 2050, selon plusieurs rapports.

C’est que New York, bâtie à l’endroit où la rivière Hudson et l’East River se jettent dans l’Atlantique, est une des villes les plus vulnérables du monde à la montée des eaux. Son littoral s’étale sur 837 km et des millions de New-Yorkais s’entassent sur des berges menacées de submersion au cours des prochains siècles.

Montée accélérée

Selon les projections les plus pessimistes du Department of Environmental Conservation de l’État de New York, le niveau de l’eau autour de la Grosse Pomme pourrait monter de 76 cm d’ici aux années 2050, de 147 cm d’ici aux années 2080 et de 190 cm au tournant de 2100.

Les eaux, explique la NASA, montent à une vitesse jamais vue au cours des 2500 dernières années. L’humanité, en vertu de l’accord de Paris, tente de limiter les dégâts en plafonnant le réchauffement à 1,5 °C par rapport au niveau préindustriel. Même en atteignant cet objectif décidé à la COP21, les projections montrent que New York pourrait subir d’importants contrecoups dans un horizon allant de 200 à 2000 ans.

Plusieurs outils de visualisation permettent de mesurer l’impact de la montée des eaux sur les villes riveraines. Une hausse de 1,5 °C mènerait à la disparition du parc Battery, situé à la pointe méridionale de Manhattan. L’eau commencerait aussi à gruger certains quartiers comme Tribeca, Soho, Hudson Yards, Chelsea et Brooklyn.

Si l’humanité ne change pas sa course, le réchauffement atteindra plutôt 2,7 °C d’ici 2100, selon le plus récent rapport du GIEC. Ce réchauffement aurait des conséquences considérables pour New York, qui perdrait à la mer une partie importante de son territoire. Coney Island se retrouverait presque entièrement submergée, et seule la sculpture de La liberté éclairant le monde surgirait d’Ellis Island, complètement recouverte d’eau elle aussi.

Une carte conçue par Google et fondée sur les données de Climate Central illustre l’ampleur des inondations à venir.

Ville vulnérable

Bien que l’avènement de ces scénarios semble encore lointain, New York demeure vulnérable à court terme à des cataclysmes climatiques. Avec la montée actuelle des eaux et du réchauffement prévu de la planète, des ouragans comme Sandy, qui a balayé New York en 2012, tuant 44 personnes, privant deux millions de New-Yorkais d’électricité et causant pour près de 30 milliards de dollars de dommages, surviendront à une fréquence accrue.

Présentement, une onde de tempête comme celle soulevée par Sandy risque de se produire une fois tous les 100 ans. Au rythme actuel, le risque sera d’une fois tous les 10 ans en 2050.

New York se prépare, par ailleurs, à affronter les changements climatiques à venir. Son plan de « résilience urbaine », doté d’un budget de 26 milliards de dollars, prévoit la surélévation de certains parcs et l’érection de murs pour contrer les marées montantes. Le corps des ingénieurs de l’armée américaine, qui a le mandat d’explorer différentes solutions pour parer New York à affronter la montée des eaux, évoquait aussi l’édification d’une digue longue de 10 km, au coût mirobolant de 150 milliards de dollars.

L’ancien président Donald Trump, lorsqu’il a pris connaissance du projet, l’a tourné en dérision sur les réseaux sociaux. Le magnat de l’hôtellerie et de la controverse avait plutôt invité les New-Yorkais à « préparer leur moppe et leur chaudière » pour éviter de payer un projet qu’il jugeait « trop cher » et « inutile ».

A New York, des habitants de plus en plus fâchés avec les hélicoptères

Au-dessus du fleuve Hudson, entre les gratte-ciel de Manhattan et la statue de la Liberté au loin, c’est un ballet incessant: des hélicoptères remplis de touristes ébahis par la vue ou de clients fortunés survolent bruyamment New York, au désespoir d’habitants exaspérés ou désabusés.

« Avec les plus gros hélicoptères, mon appartement vibre », se plaint Melissa Elstein, l’une des responsables de Stop the Chop NY/NJ (New York/New Jersey), une association qui veut interdire les vols non essentiels, comme les vols touristiques ou de clients fortunés.

« C’est un modèle économique qui ne devrait pas exister », déclare-t-elle à l’AFP.

« Ils polluent l’air, ont un impact négatif sur la santé », ajoute-t-elle, avant de s’en prendre aux millionnaires qui « veulent se rendre un peu plus vite à l’aéroport, ou pour leurs week-ends et vacances dans les Hamptons », la langue de terre à l’est de Long Island connue pour ses belles plages et villas grandioses.

La polémique existe depuis des années et des mesures visant à réguler le trafic ont déjà été prises. Mais entre 2020, année où la pandémie a réduit les vols, à 2021, les plaintes relatives aux nuisances sonores des hélicoptères adressées à la ligne téléphonique 311 de la mairie sont passées de 10.359 à 25.821. La majorité (21.620) venait de l’arrondissement de Manhattan.

Dernière mesure en date, le Parlement de l’État de New York a adopté au début du mois une loi, dite « Stop The Chop », ouvrant la voie à des poursuites judiciaires pour les opérateurs générant un « bruit excessif soutenu ». Mais il faut qu’elle soit encore promulguée par la gouverneur de l’Etat, la démocrate Kathy Hochul.

Pour le président de Stop the Chop NY/NJ, Andy Rosenthal, ce serait « un premier pas », « mais pas ce que nous espérions ». « Le combat continue », dit-il.

– « Expérience new-yorkaise » –

« De nombreux New-Yorkais ne peuvent plus travailler confortablement depuis chez eux, se promener le long du fleuve ou faire faire la sieste à leurs enfants à cause du bruit et des vibrations incessants des hélicoptères non essentiels », soutient, dans une déclaration à l’AFP, le sénateur démocrate Brad Hoylman, auteur de la récente loi.

Le bruit des hélicoptères n’est pas seulement gênant, il est aussi « préjudiciable à notre santé et à notre environnement », ajoute-t-il, en affirmant qu’un hélicoptère produit 43 fois plus de CO2 par heure qu’une voiture classique.

New York compte trois héliports en activité: l’un au niveau de la 30e rue et de l’Hudson River — seulement séparé de la chaussée et de sa piste cyclable par une clôture métallique –, l’un au niveau de la 34e rue et de l’East River et un autre dans le quartier financier du sud de Manhattan.

A Battery Park, à l’extrémité sud-ouest de Manhattan avec la statue de la Liberté au loin, le ciel est constamment traversé par des avions et des hélicoptères.

La plupart des résidents se sont habitués au niveau anormal de décibels de la zone, déjà affectée par un trafic routier intense et par les ferries qui accostent et partent du port voisin.

Pour Mark Roberge, il s’agit d’un « bruit de fond permanent » qui fait désormais « partie de l’expérience new-yorkaise ».

« Cependant, seuls les vols essentiels devraient être autorisés », dit-il à l’AFP. « Les hélicoptères touristiques, qui volent à basse altitude, sont dangereux et devraient aller beaucoup plus loin ».

Un accord conclu en 2016 entre la mairie de New York et l’un des opérateurs a réduit le nombre de vols touristiques de 60.000 à 30.000 par an et les a confinés dans l’espace aérien des fleuves entourant Manhattan, avec relâche obligatoire le dimanche.

Mais avec un prix minimum d’environ 200 dollars pour un vol de 15 à 20 minutes, l’expérience reste attirante pour les touristes.

Les entreprises sollicitées n’ont pas répondu à l’AFP.

À New York, un pied-à-terre 1900 très contemporain

Pour voir l’appartement

À New York, un pied-à-terre 1900 très contemporain | AD Magazine

Dans l’Upper East Side, l’un des quartiers les plus exclusifs de Manhattan, le décorateur Andrew Ludington aime passer ses week-ends dans un appartement mêlant pièces de mobilier italien et scandinave et éléments typiques de l’architecture new-yorkaise.

Par Elisa Mencarelli6 juin 2022

« Mon mari et moi utilisons cet appartement comme pied-à-terre le week-end. C’est notre moment d’évasion en ville. Sinon, la plupart du temps, nous sommes dans notre maison d’East Hampton », confie le décorateur Andrew Ludington, qui a acheté cet appartement il y a environ un an, attiré par l’Upper East Side qui lui rappelle le vieux New York. « Ici, à Sutton Place, je reste fasciné par l’architecture et les nombreux ornements du début des années 1900. La proximité avec l’emblématique pont de la 59e rue, les fenêtres d’origine et les planchers à chevrons ont achevé de me convaincre de conclure l’affaire », poursuit le décorateur.

En tant que fondateur de l’agence d’architecture d’intérieur Studio Lud basée à New York, Andrew Ludington a largement dépassé le seul cadre de la rénovation, tirant le meilleur parti de chaque recoin de l’espace. « L’appartement, qui avait été construit à la fin des années 1920, avait désespérément besoin d’être rénové. Comme la plupart des bâtiments de cette période, tout est petit à l’intérieur. Par exemple, nous avons dû diviser le canapé en trois parties pour le faire rentrer dans l’ascenseur, se souvient-il. Les propriétaires précédents avaient peint les murs dans des tons sombres et inondé la maison d’éléments marron. J’ai tout de suite compris qu’il fallait repeindre tout l’espace en blanc pour rendre l’environnement lumineux et mettre en valeur les magnifiques fenêtres à battant. »

Dans la salle à manger, parmi les meubles, on trouve un lustre scénographique d’Apparatus, élancé et minimaliste, que le décorateur a choisi et positionné comme un véritable bijou. Une cheminée d’origine sépare cet espace du salon : « Au départ, elle était habillée de pierre, presque comme dans un cabanon de montagne, se souvient-il. Je voulais qu’elle soit moderne, épurée et intemporelle. Ma première idée était de faire un foyer très rock’n roll, mais comme j’aime la modernité et le minimalisme, j’ai opté pour un simple cadre en plâtre. Comme il restait aussi des dalles de marbre que j’avais utilisées pour la cuisine, j’ai pensé que ce serait amusant d’en poser une sur la base. C’est une rareté et une chance de posséder un vrai foyer à bois à Manhattan. Et j’adore le résultat final. » Juste au-dessus, deux appliques Stilnovo, trouvées sur 1stDibs : « C’est la première chose que j’ai achetée pour l’appartement, explique Andrew Ludington. J’ai toujours aimé l’éclairage italien des années 1950. »

Dans la cuisine, le marbre Arabescato est le principal protagoniste des lieux. Il fait contraster avec beaucoup de chic les murs blancs et les meubles noirs. « Je savais dès le départ que je voulais une cuisine dotée d’un fort impact visuel », explique Andrew Ludington, qui a ajouté des éléments en laiton pour souligner l’espace et donner une touche de modernité. « Je vois tellement de cuisines blanches dans les Hamptons. Je voulais quelque chose de totalement différent et j’ai pensé que le noir associé au marbre Arabescato aurait vraiment un effet théâtral. » D’un sourire, il ajoute : « Je dois avouer que je cuisine rarement quand je suis à Manhattan, c’était surtout une question d’esthétique ! »

« Concevoir ce pied-à-terre était plus facile que de travailler avec des clients car je suis toujours très déterminé dans mes choix. Mon mari et moi vivons en réelle harmonie, et nous avons réalisé la maison de nos rêves. Je suis très content du résultat ! » conclut le décorateur, qui a insufflé un style aussi luxueux que décontracté à ce pied-à-terre particulièrement réussi.

Article initialement publié dans AD Italie.

STONE STREET : RUE PRISÉE DE NEW YORK

Stone Street : rue prisée de New York | Viago

Si vous vous rendez à Stone street au cours de votre voyage à New York, vous y découvrirez une rue qui porte bien son nom, car c’est une rue pavée du sud de Manhattan. Le Historic Front Street a été un moment décisif pour l’économie new-yorkaise et américaine à la fin du 18e siècle. Au milieu du 20e siècle, le quartier fut abandonné. Ces dernières années, des investisseurs ont décidé de redonner vie à la rue Stone en la restaurant, tout en gardant les devantures originales des édifices. Maintenant, c’est une rue prisée pour prendre un verre ou une bouchée, tout en étant confortablement assis sur une terrasse, au beau milieu d’un paysage marquant de l’histoire américaine.

Dans les aéroports new-yorkais, on peut payer jusqu’à 27,85 dollars la bière !

pour boire une bière c’est ii

Dans les aéroports new-yorkais, on peut payer jusqu’à 27,85 dollars la bière ! – Geo.fr

27 $ la bière ? Non, vous ne rêvez pas, c’est bien le prix demandé pour une mousse à l’aéroport de LaGuardia à New York, aux États-Unis, raconte le journal local The City. Un audit du bureau de l’inspecteur général de l’autorité portuaire a en effet révélé que 25 clients avaient été facturés entre 18 et 27 $ pour une bière, au terminal C de LaGuardia, un prix que l’autorité portuaire a qualifié de « totalement injustifiable ». Tous les clients ont depuis été remboursés, a précisé la direction de l’aéroport.

Une erreur selon la société qui gère le bar incriminé

La bière en question était proposée au sein de bars gérés par l’entreprise OTG, qui possèdent 130 établissements à travers les États-Unis. Selon OTG, à l’origine, le prix de 27 $ correspondait à un tarif exceptionnel pour une bière saisonnière proposée dans certains établissements gérés par l’entreprise et n’aurait pas dû être appliqué aux bières servies au sein de l’aéroport LaGuardia à New York.

La société a annoncé avoir pris des mesures pour éviter que de pareilles mésaventures ne se reproduisent, notamment en embauchant de nouveaux cadres pour l’équipe qui supervise la tarification.

Les autorités portuaires vont renforcer leurs contrôles

« Personne ne devrait débourser une somme aussi exorbitante pour une bière », a reconnu Kevin O’Toole, président des autorités aéroportuaires de New York et du New Jersey, cité par The Guardian. Après la publication d’un premier article dans le quotidien new-yorkais, le 13 mai dernier, les Autorités aéroportuaires de la ville ont réagi en annonçant qu’elles procéderaient à des contrôles de prix afin de mieux protéger les clients de l’aéroport contre les surfacturations. Les autorités invitent également les voyageurs à leur signaler tout exemple de prix « irréalistes » pratiqués au sein des aéroports de l’État de New York.

L’agence précise que les bars et les restaurants opérant au sein de l’aéroport de LaGuardia devront désormais s’aligner sur les prix du marché avec un surcoût maximum de 10 %.

Polémique sur les réseaux sociaux

L’affaire avait d’abord été médiatisée l’année dernière, après qu’un internaute dénommé « Cooper Lund » eut posté sur Twitter le menu d’un bar de l’aéroport de LaGuardia affichant des prix délirants sur les bières. La nouvelle politique de prix affichée par les aéroports de New York laisse en effet un goût amer aux voyageurs habitués à payer une assiette de frites 10,90 $, constate The City. »La seule façon d’avoir un vrai respect de ces règles, c’est de se plaindre assez fort sur Internet », explique Cooper Lund.

« 27 $ pour une bière, c’est seulement la cerise sur le gâteau, mais ce n’est pas ça la vraie question. Le problème, c’est bien la bière à 20 $, la bière à 18 $, c’est l’ensemble de ces prix ridicules », souligne le trentenaire originaire de Brooklyn.

Fin d’une époque, New York débranche son dernier kiosque téléphonique

La ville de New York a débranché lundi son dernier kiosque téléphonique à pièces, le célébrissime « payphone booth », remplacé depuis quelques années par des bornes WiFi gratuites.

Mais que les fans de Superman se rassurent: Manhattan va conserver quatre cabines téléphoniques fermées, celles dans lesquelles le journaliste Clark Kent se change en super-héros. Lundi matin, New York a mis fin à un mythe popularisé dans la culture populaire.

Devant la presse, les autorités municipales et le président (l’équivalent du maire) de l’arrondissement de Manhattan Mark Levine ont fait démonter et déposer sur un camion le dernier « booth » abritant deux téléphones, qui trônait à l’angle de la 7e avenue et de la 50e rue.

« J’étais là aujourd’hui pour un dernier au revoir au fameux – ou infâme? – téléphone payant de NYC. L’absence de tonalité ne me manquera pas mais je dois reconnaître que j’ai eu un pincement au cœur de nostalgie de le voir partir », a écrit sur Twitter Mark Levine.

« C’est la fin d’une époque »

« C’est vraiment la fin d’une époque, mais aussi, on l’espère, le début d’une nouvelle ère avec un accès plus égalitaire à la technologie », a vanté M. Levine, en allusion aux quartiers du nord de Manhattan, Harlem notamment, moins bien couverts par les réseaux téléphoniques et internet.

Les téléphones publics filaires ont commencé à disparaître des rues de New York au début des années 2000 à mesure qu’apparaissaient les téléphones portables, puis dans les années 2010 avec l’explosion des smartphones.

A partir de 2015, Manhattan a accéléré l’installation de milliers de bornes LinkNYC offrant du WiFi et des appels locaux gratuits. Ces kiosques devraient progressivement être reliés à la 5G.