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STARBUCKS ET AMAZON FONT BOUTIQUE COMMUNE À NEW YORK

PAR L’AFP

La chaîne américaine de cafés Starbucks a ouvert jeudi à New York, en partenariat avec Amazon, un magasin à mi-chemin entre le café et l’épicerie, où les clients peuvent faire leurs emplettes sans avoir à passer en caisse. Le lieu, situé au sud-est de Central Park, sur l’île de Manhattan, utilise la technologie « Just Walk Out » des épiceries Amazon Go, où les achats sont enregistrés par capteurs et caméras. En entrant dans ce café hybride, les clients pourront soit récupérer au bar une boisson commandée via l’application Starbucks, soit accéder à la supérette grâce à un code envoyé sur leur smartphone par Amazon, à leur carte de crédit ou même à la paume de leur main s’ils utilisent le service de paiement « Amazon One ». L’épicerie propose une sélection d’articles disponibles dans les cafés Starbucks (bouchées aux oeufs sous vide, sandwiches pour le petit-déjeuner, boîtes de protéines), les magasins « Amazon Go » (salades, sandwiches, en-cas) ainsi que des produits de traiteurs et de restaurants locaux. La supérette, ouverte 7 jours sur 7 et jusqu’à 22 heures en semaine, dispose également de cabines individuelles et collectives où les clients peuvent s’asseoir.    Starbucks et Amazon envisagent d’ouvrir deux autres espaces similaires l’an prochain, dont l’un sera situé dans l’immeuble du New York Times au coeur de Manhattan. Avec la pandémie et les risques de contamination au coronavirus, le géant des cafés a dû s’adapter aux nouvelles habitudes des consommateurs, qui sont de plus en plus nombreux à vouloir récupérer leur commande sans avoir à s’éterniser en caisse. En juin 2020, le patron du groupe, Kevin Johnson, avait annoncé que Starbucks allait fermer jusqu’à 400 lieux au cours des 18 mois à venir et se recentrer sur les points de vente à emporter, qui représentaient déjà 80% des transactions dans les cafés de la marque aux Etats-Unis.

New York : des sirènes un peu trop bruyantes

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New York : des sirènes un peu trop bruyantes | LCI

À New York, plus qu’ailleurs, les véhicules d’urgence sont responsables de plus en plus d’accidents. En 2020, 114 morts impliquant des véhicules de police ont été enregistrées, 33 ont été causées par des ambulances et 25 par des camions de pompiers. On ne fait pas le tri entre ce qui est urgent et ce qui ne l’est pas. C’est ce que nous explique le docteur Jeffe Clawson, urgentiste à Salt Lake City et inventeur d’un protocole d’urgence utilisé dans 60 pays, dont la France, mais toujours pas aux États-Unis.

Les pompiers ou ambulanciers céderaient un peu trop facilement aux chants des sirènes. Une utilisation abusive que nous confirme Powell Delwinski, ambulancier de Manhattan. Selon cet urgentiste, « certains font un peu les cow-boys », alors que « les sirènes ne vous font pas arriver plus vite. » En effet, les études montrent qu’il y a très peu d’écart de durée entre un trajet effectué avec sirène et un autre sans. Une partie de l’explication réside dans le comportement parfois inapproprié des usagers désarçonnés par la fréquence très aiguë du son.

Le maire de New York promet le retour du Nouvel An à Times Square

Le maire de New York, Bill de Blasio, a promis mardi le retour des foules pour la fête du Nouvel An sur la place de Times Square. Les célébrations avaient été annulées en 2020/2021 à cause de la pandémie de coronavirus.

« Des centaines de milliers de personnes vont venir faire la fête, nous pouvons enfin nous retrouver, ce sera fantastique », a annoncé le maire démocrate. Il a cependant aussitôt précisé que pour entrer dans les lieux, une « preuve de vaccination » serait nécessaire.

Les seules exceptions possibles concernent les enfants de moins de cinq ans ou les personnes ayant une incompatibilité médicale avec le vaccin, lesquelles devront fournir un test négatif de moins de 72 heures.

Epicentre de la pandémie

Les célébrations du Nouvel An sur Times Square ont lieu depuis le début du XXe siècle. Elles sont emblématiques de la capitale culturelle et touristique américaine. Les images de ses feux d’artifice font le tour du monde, en plus d’être télévisées aux Etats-Unis.

Mais l’année dernière, la traditionnelle descente de la boule sur Times Tower et le lâcher de confettis avaient eu lieu dans une place vide, la fête n’ayant lieu que pour la télévision et une poignée de « travailleurs essentiels » et leurs familles, en l’honneur de leur rôle pendant la crise du Covid-19.

La ville de plus de 8 millions d’habitants avait été l’épicentre de la pandémie aux Etats-Unis au printemps 2020 et avait dû se mettre à l’arrêt, alors que ses hôpitaux étaient débordés par les malades et plusieurs centaines de morts chaque jour. Depuis le début de la pandémie, plus de 34’000 personnes sont décédées du Covid-19 dans la mégapole américaine.

Depuis le 8 novembre et la réouverture totale des frontières américaines, New York, pour qui le tourisme est un secteur essentiel, peut à nouveau accueillir les visiteurs du monde entier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Dix ans après, que reste-t-il d’Occupy Wall Street ?

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Dix ans après, que reste-t-il d’Occupy Wall Street ? (telerama.fr)

OCCUPY WALL STREET, DIX ANS APRÈS (3/4). Présidence de Donald Trump, inégalités toujours plus abyssales… La décennie écoulée aux États-Unis a-t-elle sonné le glas de l’esprit révolutionnaire d’Occupy Wall Street ? Non, car le mouvement a transformé le paysage politique, et nourri d’autres combats, de MeToo à Black Lives Matter.

Lorsque le maire de New York, Michael Bloomberg, prit la parole devant la presse le 15 novembre 2011, quelques heures après avoir fait évacuer Zuccotti Park de ses occupants, il lança, non sans sarcasme : « Ils devront désormais occuper l’espace avec le pouvoir de leurs arguments. » Le défi était tentant. Le mouvement Occupy, lancé à Wall Street avant de s’étendre à tout le pays, bénéficiait de l’approbation d’une majorité de la population américaine. Et il s’insérait dans une vague de protestations mondiale : cette même année, de l’Amérique du Sud aux pays arabes ou en Europe du Sud, et malgré des situations nationales très différentes, de larges protestations populaires réclamaient un peu partout la fin de systèmes politiques et économiques fondés sur l’injustice. Expulsé des places froides des villes qu’il s’était réappropriées pour en faire des lieux de vie collective révolutionnaires, le mouvement allait-il réussir à inscrire sa méthode et sa doctrine dans la durée ?

New York rouvre ses bras aux touristes européens

New York rouvre ses bras aux touristes européens – LesFrancais.press

Les Européens en « rêvaient » : après 20 mois de fermeture des frontières américaines due à la pandémie, New York rouvre ses bras aux visiteurs du Vieux continent même si la Grosse Pomme ne retrouvera qu’en 2024 son effervescence touristique d’avant la crise.

Le 8 novembre, les États-Unis ont fini par lever leur « interdiction de voyage » aux visiteurs étrangers « non essentiels » en provenance d’une trentaine de pays, dont ceux de l’espace européen Schengen, du Royaume-Uni, de Chine, d’Inde ou de Russie. À la condition d’être complètement vaccinés.

Et depuis quelques jours, l’île de Manhattan — poumon économique mondial et aimant touristique international — est nettement plus animée, avec une amorce de retour des Européens.

À l’instar d’Eglantine Lasserre, une Bordelaise de 40 ans, qui, dès lundi (8 novembre), a pris le premier avion depuis la France : « New York a toujours été un rêve. Quand j’ai entendu parler de la réouverture des frontières, j’ai sauté sur l’occasion et suis arrivée directement », raconte-t-elle tout sourire à l’AFP, au milieu du célébrissime décor d’écrans géants publicitaires de Times Square.

Le 30 novembre, le Festival des Auteurs Francophones au National Art Club de New York

C’est sous l’impulsion de la très dynamique Sandrine Mehrez-Kukurudz que Rencontre des Auteurs Francophones organise, le 30 novembre au National Art Club de New York, son premier Festival des Auteurs Francophones. Au programme, de la littérature francophone, beaucoup d’ouvrages, des auteurs et de la bonne humeur. Le tout dans un cadre tant prestigieux qu’historique.

Le 30 novembre, le festival du livre francophone au National Art Club de New York | lepetitjournal.com

Calendrier de l’avent : 31

La serveuse revint avec le verre, ce coup-ci elle le vida d’un trait. L’alcool lui brûla le palais. Elle sentit une douce chaleur monter de son estomac. Elle posa le verre sur le piano, tourna la tête et vit un homme se tenir debout devant elle.

Il était de taille moyenne, plus petit qu’elle, race blanche, vêtu d’un costume de prix, sans doute fait sur mesure. Lisa baissa les yeux, les chaussures allaient de pair. Elle revint vers son visage, rien de marquant sauf une petite fossette au menton. Un aspect séduisant, l’air sûr de lui et un charme indéniable qui devait plaire aux femmes.

— Hello, lui dit-il d’une voix douce.

— Bonsoir, répondit-elle en cherchant une excuse pour s’éclipser. Ce n’était pas la première fois qu’un consommateur-spectateur attendait la fin pour venir la draguer. Parfois elle se laissait prendre au jeu, mais ce soir elle n’avait qu’une envie : retrouver son appartement, son piano et rejouer la chanson de John Lennon pour ne pas l’oublier, au cas où le papier viendrait à disparaître comme les deux fantômes.

— Vous avez une voix magnifique et un jeu aérien.

— Merci, répondit-elle en soupirant pour lui montrer que sa phrase était convenue et qu’elle l’avait entendue des centaines de fois.

— Je ne connaissais pas la première chanson que vous avez interprétée. Elle est de vous ?

Lisa hésita, ne sachant pas trop quoi répondre. Puis elle se lança dans un murmure :

— Non, elle a été écrite par un ami qui est mort il y a longtemps. Ce soir, j’ai décidé de la chanter pour la première fois afin de lui rendre hommage.

L’homme la fixa intensément, un sourire apparut sur son visage et il lâcha :

— Ainsi vous les avez vus.

            — Qui ? demanda Lisa intriguée.

            — Les fantômes de Manhattan.

            Et il quitta le bar laissant Lisa sans voix

FIN PROVISOIRE

Calendrier d’ l’avent : 23

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Elle sourit en pensant qu’elle ne se trouvait pas avec le Diable, mais avec des fantômes. Il était surtout l’immeuble devant lequel John Lennon avait été assassiné.

De l’autre côté de la rue, en entrant dans Central Park, Yoko Ono avait fait construire un mémorial dédié à son mari, le Strawberry field. Il avait la forme d’un triangle dont le cœur était constitué par des symboles représentant la paix, avec au centre le mot : IMAGINE, titre de l’une de ses chansons les plus célèbres. Et depuis, de nombreux admirateurs s’y recueillaient, chantaient ou déposaient des fleurs, des bougies.

Lisa regarda l’immeuble, elle l’avait contemplé un nombre incalculable de fois, mais jamais elle n’avait pu pénétrer à l’intérieur, c’était réservé aux propriétaires et à leurs invités.

— Tu peux savoir où se trouve l’appartement de John Lennon ? demanda-t-elle.

— Cela ne doit pas poser de problème, c’est celui de sa femme. Viens avec moi, nous y entrerons sans problème.

— Tu as raison, je me croyais encore dans mon monde, mais aucun gardien pour m’empêcher d’entrer.

C’est avec une petite appréhension qu’elle franchit le seuil, mais personne ne se précipita pour les refouler. Peter regarda la liste des habitants et la conduisit jusqu’à l’appartement de Yoko Ono.

— Comment je vais entrer ? dit-elle en restant devant la porte les bras ballants.

Peter sourit.

— Tu n’es plus dans ton monde. Même si dans celui-ci la porte est fermée et Yoko Ono se trouve à l’intérieur, tout est ouvert. I tu vois une personne, ce sera un fantôme. Tu es la seule vivante dans notre ville pour encore quelques heures.

Lisa abaissa la poignée et la porte s’ouvrit sans la moindre difficulté. Elle pénétra à l’intérieur, suivie par Peter.

Elle arriva dans une pièce immense avec en son centre une cheminée en pierre. Briques apparentes, hauts plafonds et poutres en bois se combinaient avec de vastes murs blancs et des planchers de bois. Mais l’appartement était vide, pas un meuble, rien qui montrait une présence humaine.

— Tu es sûr que c’est le bon ? On dirait que plus personne ne l’habite.

— Oui, c’est bien l’appartement de John Lennon, peut-être que Yoko Ono a déménagé.

Ils s’avancèrent dans l’immense pièce vide et s’arrêtèrent. Face à eux, assis dans un fauteuil, un homme les fixait d’un regard hypnotique. Lisa mit une fraction de seconde avant de le reconnaître : Houdini.

Il n’avait pas changé, il était le même que sur les affiches et les photos dans son musée.

— Bonsoir Monsieur Houdini, dit-elle en s’approchant de lui. Pourriez-vous nous dire où vous gardez prisonnier Monsieur Lennon ?

— Qui êtes-vous ? Vous n’êtes pas un fantôme, comment se fait-il qu’une vivante soit ici et me parle ?

— Je suis Lisa Kilpatrick, police de New York.

Houdini se leva et fit une révérence ironique devant Lisa.

— Et depuis quand les vivants peuvent-ils venir nous importuner ?

— C’est moi qui ai été la chercher, grâce au Manhattanhenge comme nous le pouvons, dit Peter en s’avançant à son tour. Je voulais qu’elle retrouve John Lennon.

— Je ne sais pas comment vous vous y êtes pris, mais vous avez réussi. Pas la peine de vous mentir, il est ici, enfermé dans la salle de bain, à l’autre bout de la pièce. Vous allez m’arrêter et m’enfermer dans une prison ?

Houdini partit d’un grand éclat de rire.

— Déjà quand j’étais humain, poursuivit-il, aucune prison, aucun cercueil, aucune camisole n’ont pu me garder bien longtemps, alors maintenant que je suis un fantôme, vous ne pouvez rien contre moi.

Lisa passa devant lui sans répondre. Elle ouvrit la porte.

Calendrier de l’avent : 21

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Peter fixa Lisa et lui demanda :

— Pourquoi là-bas ?

— Une idée. Je t’expliquerai en arrivant.

— Attends, si je te suis, tu veux voir l’appartement où vivait John Lennon ?

— Tu as lu la nouvelle de Poe où tout le monde cherche une lettre compromettante ?

— Non. Cela ne me dit rien. Mais tu sais… la lecture et moi…

— Des personnes cherchaient une lettre qui devait être dissimulée dans un appartement. Ils ont tout fouillé, tout sondé, mais rien. Arrive le détective, qui raisonne différemment et comprend que la lettre n’a pas été cachée, mais au contraire bien mise en évidence par le coupable. Et il la découvre, froissée, avec une autre écriture et pliée à l’envers. Elle était bien en vue et les policiers ont pensé qu’elle n’avait aucune valeur.

— Tu crois que John Lennon se trouve là ?

— Je n’en sais rien, je cherche. Et le temps joue contre nous, alors autant bouger et suivre toutes les pistes.

Calendrier de l’avent : 20

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— Là, tu m’en demandes trop, il faudrait trouver Houdini, s’il est bien dans cette ville et nous lui poserons la question. Seulement moi, je ne peux rien. Toi seul peux le retrouver.

Peter eut un petit rire.

— Les fantômes n’apparaissent pas sur les caméras vidéo, et je ne me vois pas lancer un appel pour le retrouver. Je n’ai même pas de radio, rien, nous sommes tous les deux.

Lisa regarda sa montre. Il était bientôt minuit. Le soleil se lèverait dans à peu près six heures. Quelques heures pour retrouver le magicien qui pouvait se cacher n’importe où dans New York.

— Si on n’y arrive pas, ce n’est pas grave, dit Peter, au moins nous savons que nous sommes toujours immortels. Si Lennon a disparu ou s’il a été kidnappé, c’est notre problème, au moins je suis rassuré. Si jamais on peut laisser tomber cette enquête et profiter des heures qui nous restent pour se promener et discuter avant que je te ramène au point de départ.

Lisa hésita et finit par lâcher :

— Non, maintenant que je suis lancée, j’irai jusqu’au bout pour trouver la solution.

— Tu es vraiment comme ton père, un vrai pitbull qui ne lâche rien.

— Oui, j’aimerais connaître le fin mot de cette histoire. Tu ne sais vraiment pas comment on pourrait mettre la main sur Houdini ?

— Franchement, non.

— Commençons par fouiller ce musée, il existe peut-être une pièce cachée ou un passage secret, cela lui ressemblerait.

Ils eurent beau regarder dans tous les coins, sonder les cloisons, ouvrir toutes les armoires, ils ne trouvèrent aucune cachette, aucun indice. Mais Lisa ne fut pas étonnée, un magicien ne divulguait jamais ses tours. Et toujours aucune présence de fantôme.

— C’est amusant, dit Lisa, je viens de lire que toute sa vie Houdini a poursuivi les spirites, qu’il traitait d’escrocs. Il ne croyait pas que les morts pouvaient revenir parler aux vivants. Cela a dû lui faire drôle de se retrouver dans ce monde.

— Il avait raison, nous ne pouvons avoir aucun contact avec vous. Sauf pendant ce Manhattanhenge. Et encore, une seule personne à la fois.

— Nous ne trouverons rien ici, lâcha Lisa d’un ton fataliste. De toute façon, si Houdini a enlevé Lennon, il ne va pas le garder prisonnier dans son musée.

Ils quittèrent les lieux et montèrent dans le taxi.

— Merci de nous avoir attendus, dit machinalement Lisa.

Le chauffeur eut un petit rire en répondant.

— J’ai toute l’éternité devant moi, alors deux ou trois minutes de plus, ce n’est rien. Où allons-nous ? Un tour dans New York by night ?

— Non, au Madison Square Garden comme nous en avions l’intention au début.

— Vous voulez assister à la répétition, lança le chauffeur en accélérant. J’espère que ce sera mieux que l’an dernier, faut dire que je ne suis pas un fan d’opéra. Mais je me suis pratiquement endormi.

— Il est possible que cette année le concert soit annulé, dit Peter.

— Pourquoi ?

Pendant que Peter lui expliquait la situation, Lisa regarda par la vitre, c’était bien New York qu’elle voyait, mais un New York comme au ralenti, un New York de cinéma. Elle se souvint d’une vidéo d’un amateur qui avait filmé les rues et les avenues vides, pas de voitures, pas d’hommes et de femmes. Elle s’était demandée comment il avait pu la réaliser. Car pour elle, New York était synonyme de vie intense. La voix de Peter la tira de sa rêverie.

— Nous sommes arrivés.

Au moment où elle ouvrait la portière, Lisa vit Edgar Allan Poe quitter le Madison Square Garden. Soudain une idée traversa son esprit. Elle dit au chauffeur d’un ton sans réplique :

— Conduisez-nous au Dakota Building.

— Pas de problème, c’est vous les patrons.