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Le Plaza Hotel de New York change de mains

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e Plaza Hotel de New York, véritable institution de la grosse pomme et tableau de nombreux films hollywoodiens, va prochainement changer de mains. Actuellement géré par le français Accorhotels et détenu, entre autres, par le prince et milliardaire saoudien Al-Walid Ben Talal, le légendaire établissement devrait prochainement être racheté par Shahal Khan, à la tête de la société White City Ventures basée à Dubaï, et l’investisseur Kamran Hakim. Coût de l’opération : 600 millions de dollars, soit près de 500 millions d’euros. « Le Plaza est unique mais personne n’en a jamais fait une marque mondiale, a déclaré Shahal Khan. « Je cherche maintenant un endroit, peut-être la Chine, peut-être un lieu en Europe, mais je pense qu’il serait bien aussi de faire le seul autre Plaza à Abou Dhabi ou à Dubaï ». Des plans qui pourraient être concrétisés d’ici 2020, a souligné l’homme d’affaires. En attendant, la transaction concernant l’acquisition du Plaza Hotel devrait être finalisée le 25 juin.

Inauguré en 1907 et situé à l’angle entre la 59e rue et la mythique 5e avenue, face à Central Park, le Plaza Hotel a plusieurs fois changé de mains au cours de son histoire. Racheté par Conrad Hilton, fondateur de la chaîne d’hôtels Hilton, en 1943, puis revendu à l’homme d’affaires Roger Sonnabend deux ans plus tard, l’établissement était devenu la propriété de Western International Hotels en 1975. En 1988, l’hôtel était passé aux mains de Donald Trump pour 390 millions de dollars, avant de devenir tour à tour propriété de CDL Hotels et du prince saoudien Al-Waleed bin Talal, de El Ad Properties puis de Subrata Roy depuis 2012. Confronté à des démêlés avec la justice, l’homme d’affaires indien cherchait à se séparer du Plaza depuis l’an dernier.

À New York, cet immense immeuble sans fenêtres intrigue et effraie

Par Guillaume Errard Mis à jour le 10/02/18 à 07:00 Publié le 10/02/18 à 07:00

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En vous baladant du côté de Manhattan, avez-vous déjà croisé cet imposant gratte-ciel ? Sachez qu’au départ, il était conçu pour résister à une frappe nucléaire. Et aujourd’hui, à quoi sert-il ?

Vous imaginez-vous travailler dans un immeuble sans fenêtres? Sans doute pas. Si vous vous retrouvez à Manhattan, vous croiserez sans doute une imposante masse en béton qui se dresse en plein cœur de New York. C’est le cas de Tom Hanks. Intrigué, l’acteur américain a publié, il y a quelque temps déjà, une photo d’un immeuble, sans fenêtres, digne des plus grandes heures du brutalisme. «L’immeuble le plus terrifiant jamais vu», a-t-il écrit. Et de s’interroger: «Mais qu’est-ce qu’il y a à l’intérieur?».

Au départ, ce bâtiment a été conçu en 1974 sous le nom de «Projet X» pour résister à… une attaque atomique, raconte le site d’investigation en ligne américain The Intercept qui a enquêté pendant des années sur le mystère entourant cet immeuble. L’architecte à l’origine de sa construction voulait en faire une «tour-forteresse». Ce gratte-ciel disposerait de quoi alimenter 1500 personnes en eau, nourriture et électricité pendant deux semaines en cas de catastrophe nucléaire. Aujourd’hui, son utilisation principale est tout autre.

Officiellement, le bâtiment de 29 étages (168 mètres) appartient à l’un des plus grands opérateurs téléphoniques et fournisseurs d’accès internet américains AT&T. Si vous le cherchez sur Google Street View, vous le trouverez sous l’appellation «AT&T Long Lines Building». La société, qui emploie plus de 250.000 employés dans le monde, s’en sert comme d’un centre de télécommunications. On y trouverait du matériel capable de recevoir et de transmettre un très grand nombre d’appels et de procéder aux transferts des données entrant aux États-Unis.

C’est ainsi que The Intercept aurait découvert, sur la base de plusieurs documents confidentiels de la NSA qu’ils ont recoupés avec des informations délivrées par le lanceur d’alerte Edward Snowden, que l’immeuble abriterait aussi l’un des plus puissants centres d’espionnage du monde. Son nom? Titanpointe. C’est depuis cette «tour-forteresse» que les États-Unis auraient notamment espionné les Français, les chanceliers allemands et les premiers ministres britanniques pendant plusieurs années. Mais alors, que reste-t-il d’AT&T qui était censé occuper ces locaux? D’après les documents publiés par The Intercept, le nom de code «Titanpointe», qui désigne l’immeuble du géant américain, est mentionné à de nombreuses reprises dans des rapports internes de la NSA liés à des opérations de surveillance. Des mentions qui l’associent souvent à «Lithium», un autre nom de code connu pour désigner… AT&T. Voilà de quoi vous donner sans doute quelques frissons lorsque vous (re)passerez devant l’immeuble.

Le mystère de l’immeuble sans fenêtres de New York

Le mystère de l’immeuble sans fenêtres de New York

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30 janvier 2018 Valérie de Graffenried

C’est un immeuble mystérieux, sans fenêtres, situé en plein coeur de New York. Au 33 Thomas Street à Manhattan, pour être précise. «L’immeuble le plus terrifiant jamais vu», selon Tom Hanks. Sur son compte Twitter, l’acteur américain, intrigué, a publié l’été dernier une photo du bâtiment-bunker de Tribeca, et posé la question suivante: «Mais qu’est-ce qu’il y a à l’intérieur?». Il n’a pas été déçu: les internautes ont été très nombreux à lui répondre.

Alors? On ne saura pas tout. Mais une chose est sûre: l’immeuble de 29 étages (168 mètres) appartient officiellement au géant américain des télécommunications AT&T. On l’appelle d’ailleurs le «AT&T Long Lines Building». C’est le seul gratte-ciel de New York, construit entre 1969 et 1974 par le bureau d’architectes Carl Warnecke & Associates, conçu pour résister à une explosion nucléaire. Il abrite des équipements de télécommunications, et les 10e et 29e étages comportent de grosses ouvertures pour la ventilation. De l’extérieur, le reste n’est que béton et granit. Sans aucune lumière la nuit. Spooky.

C’est tout? Dans deux passionnantes enquêtes publiées en novembre 2016, The Intercept (lire ici et ici), qui a pu consulter des documents confidentiels, va beaucoup plus loin. Cette tour qui intrigue tant Tom Hanks dissimulerait en fait l’un des principaux centres d’espionnage de l’agence de renseignement NSA, et répondrait au nom de code «Titanpointe». L’agence y disposerait de matériel ultraperfectionné, capable, avec la collaboration d’AT&T, d’intercepter des communications du monde entier. The Intercept parvient à cette conclusion grâce à des documents transmis en 2013 par Edward Snowden, ex-employé de la NSA et de la CIA devenu lanceur d’alerte, avec lequel le site d’investigation collabore.

Une gigantesque station d’écoutes dissimulée dans une sorte de forteresse en plein coeur de New York? Dans les documents confidentiels consultés par les journalistes, la NSA ne fait jamais explicitement référence au 33 Thomas Street. Mais les journalistes assurent, en recoupant des témoignages d’ex-employés d’AT&T ainsi que des plans architecturaux, que «Titanpointe» désigne bien ce curieux bâtiment. Parmi les indices récoltés, un guide de 2011 pour les employés de la NSA qui précise que le site est à New York et qui conseille d’emprunter un «véhicule de couverture» pour se rendre au bureau du FBI de Manhattan… qui ne se trouve qu’à un bloc de distance du mystérieux bâtiment. D’autres documents précisent que «Titanpointe» abrite des «RIMROCK access», des commutateurs 4ESS pour les appels à longue distance. Or le bâtiment AT&T en contiendrait au moins trois selon le témoignage d’un ancien employé.

Grâce aux documents fournis par Edward Snowden, «nous savons maintenant comment la NSA aspire toutes les données de l’opérateur», conclut The Intercept. Le Long Lines Building aurait même, toujours selon le site d’investigation online, été au coeur d’un programme controversé de la NSA dans les années 70, qui visait les communications émanant d’instances comme l’ONU, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, ainsi qu’une quarantaine de pays.

Pendant des décennies, les New-Yorkais qui passaient devant ce bâtiment glauque érigé en pleine guerre froide se demandaient ce qu’il pouvait bien abriter. Depuis un peu plus d’un an, les voilà avec une réponse. Ou, disons, avec une esquisse de réponse. Car, bien sûr, ni AT&T, ni la NSA n’ont validé la thèse.
Valérie de Graffenried
Valérie de Graffenried

Valérie de Graffenried est la correspondante du Temps aux Etats-Unis.

Documentaire sur les toits de New York

Pour voir le documentaire

New York, la ville à la verticale avec ses tours de verre, de fer et de béton, présente l’une des plus grandes concentrations de «rooftop», New York accueille, rien que sur la presqu’île de Manhattan, parmi les plus beaux gratte-ciel de la planète. Ce film documentaire propose une visite peu conventionnelle de la « Big Apple », entre ciel et terre, pour le dernier « Monde en face » de la saison. New York, ses rues perpendiculaires et ses innombrables gratte-ciel qui semblent rivaliser de hauteur. Une magnifique jungle urbaine, bâtie sur un terrain marécageux acheté il y a 5 siècles aux Indiens autochtones pour une poignée de dollars… Vue du ciel, New York révèle bien des surprises. Au dernier étage des immeubles, les terrasses des restaurants et des hôtels sont prises d’assaut dès que le soleil brille. Ailleurs, éparpillés au milieu de la forêt de verre, surgissent des petits coins de verdure sur les toits : potagers pour les uns, jardins suspendus pour les autres. Dans les quartiers populaires, des passionnés y élèvent des pigeons voyageurs, tandis que des artistes en profitent pour y créer leurs œuvres…

Une vue magnifique sur New York à partir d’un appartement très prestigieux

Pour voir la vue

Ce n’est pas d’un seul appartement qu’il s’agit ici, mais de plusieurs centaines. Ce sont ceux qui constituent un gratte-ciel new-yorkais dont une entreprise belge, AG Insurance en l’occurrence, a récemment fait l’acquisition.

Le building est le 10e plus haut de la ville de New York et à été rénové entièrement dans le style art déco qui était celui d’origine vu qu’il a été bâti en 1932.

Situé en plein coeur du quartier de Wall-Street, il mesure 290 mètres de hauteur et compte pas moins de 777 appartements. L’ensemble a été rénové pour en faire un gigantesque immeuble d’habitation alors que l’édifice n’était jusque là constitué que de bureaux. Il vosu faudra tout de même verser un loyer plantureux de 8000 $ par mois pour 80m2. À une telle hauteur, inutile de préciser que la vue qu’offrent ces logements de prestige sur New York et Manhattan est imprenable, et ça apparemment, ça n’a pas de prix.

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Le « Skyscraper Competition » est un concours annuel d’architecture organisé par le magazine eVolo. Le but ? Élire le projet le plus novateur, créatif et ambitieux. Cette année, c’est une vision futuriste de Central Park qui a remporté les lauriers.

Yitan Sun et Jianshi Wu, deux architectes américains, se sont distingués des 488 autres participants par leur regard neuf sur la relation entre les building new-yorkais et l’espace vert de Central Park. Une réflexion sur l’intégration architecturale et sur la verticalité.