Archives mensuelles : décembre 2020

Calendrier de l’avent : 19

Manhattan

30 Mai 2012

11 h 43 pm

Téléphone de la cabine
J’te présenterai ma frangine cocaïne
Viens becqueter dans ma cuisine
Tu goûteras à ma copine protéine
Si tu swingues dans le timing
T’auras droit aux multivitamines
New York, New York, New York…

Si tu es dans la détresse
J’te présenterai une gonzesse qui caresse
Qui t’fait cracher tes dollars
A peu près comme un tubard ses kleenex
Si t’es pas dans le tempo
Elle t’éponge, et puis ciao, ça presse
New York, New York, New York…

Bernard Lavilliers : Rock City

— Stop ! hurla soudain Lisa.

Le taxi pila brutalement,  derrière lui, personne pour klaxonner. Lisa sortit et resta un instant au milieu de la rue. Elle se trouvait à l’angle nord-est de la 7th Avenue et de la 33th Rue. Peter descendit à son tour et la rejoignit, il regarda dans la même direction et aperçut le Houdini Museum.

— Est-ce qu’Houdini fait partie des fantômes de New York ? demanda-t-elle.

— Je n’en sais rien, dit Peter. Je ne les connais pas tous. Nous devons être des millions. Pourquoi cette question ?

Lisa ne répondit pas. Elle traversa la rue, non sans avoir regardé machinalement à gauche et à droite et pénétra dans le musée suivie par Peter qui indiqua au chauffeur de les attendre. Les lieux étaient vides. Elle s’arrêta devant un cercueil d’où s’était évadé Harry Houdini en 1907, alors qu’il était menotté, après avoir répondu favorablement aux organisateurs du marathon de Boston. Il ne lui avait fallu que soixante-six minutes pour réaliser cet exploit.

Ils continuèrent de visiter les différentes pièces sans rencontrer âme qui rode. Ce musée était dédié à la gloire du plus grand des magiciens, comme il se proclamait. Lisa étudiait les habits, les affiches et une idée fit son chemin dans son esprit.

            — Lennon n’est pas mort, dit-elle devant le portait du célèbre magicien.

— Tu penses qu’il est toujours là, parmi nous ?

— Si je suis ta logique et celle de Charlie Parker, oui. Tu m’as dit qu’un fantôme ne pouvait pas mourir. Alors je pense plutôt à un enlèvement ou à une disparition volontaire.

— Des centaines de personnes étaient présentes dans la salle, et lui seul sur la scène. Il a disparu comme par enchantement.

— Les projecteurs ont détourné l’attention. Regarde ici, Houdini a été capable de s’évader, même enfermé dans un cercueil. Alors il a très bien pu faire disparaître Lennon. En plus sur la scène du Madison Square Garden, il doit exister des possibilités pour un magicien de truquer le plateau.

— Mais pour quel mobile ?

Frank Ntilikina au plus bas chez les Knicks

Pour lire l’article : NBA – Frank Ntilikina au plus bas chez les Knicks (parlons-basket.com)

Plus les années passent, moins la situation de Frank Ntilikina n’évolue dans le bon sens à New York. Bien au contraire, il commence à toucher le fond avec les Knicks et rien ne semble tourner en sa faveur.

Frank Ntilikina tourne en rond d’année en année avec les Knicks. À l’aube de sa 4ème saison en NBA, le meneur tricolore n’a toujours pas réussi à saisir sa chance et à s’imposer en tant que patron dans cette franchise pourtant sans grand meneur de jeu. Et cela ne semble pas prêt de s’arranger.

S’il n’y a pas de n°1 clairement défini, la concurrence est toujours plus importante à son poste. Cette année, New York compte pas moins de 4 meneurs avec Elfrid Payton, Dennis Smith Jr, Frank Ntilikina et le rookie Immanuel Quickley. Et pour couronner le tout, ce dernier fait déjà forte impression.

Pour le 3ème match de présaison des Knicks (remporté 100-93 face aux Cavaliers), Quickley a remarquablement fait parler de lui, malgré un horrible pourcentage au tir (9 points à 3/11 au tir, mais surtout 7 passes décisives). Tom Thibodeau, le nouveau coach New Yorkais, a beaucoup aimé ce qu’il a vu :

Pendant ce temps-là, Ntilikina est resté sur le banc à cause d’une douleur au tendon d’Achille. Il ne manquait plus que ça.

Dans ces conditions, le French Prince pourrait encore reculer dans la rotation et devenir la dernière option de l’équipe au poste 1, derrière le rookie drafté en 25ème position. Bien qu’il ait débuté plus de matchs la saison dernière que les deux précédentes (26 contre 25 entre 2017 et 2019), la donne pourrait changer cette saison.

Mais qu’importe, Frank Ntilikina garde toujours espoir. Il a été au coeur de certaines rumeurs durant la free agency, et il a clairement répondu à ces dernières. Il continuera de travailler en espérant que la roue tourne enfin. Et qui sait, un passage sur le poste 2 pourrait changer la donne

Il faut tout de même préciser que Frank Ntilikina entre dans sa dernière année de contrat. C’est probablement cette saison que tout va se jouer pour le French Prince.

Calendrier de l’avent : 18

— Toi le premier.

Peter hésita avant de répondre.

— Ne me dis pas le contraire, continua Lisa, je le lis sur ton visage. Ce n’est pas une vie, si je puis dire.

— Tu as raison, nous avons tous des envies de suicide, mais cela nous est impossible, la mort, la vraie nous est inaccessible. Et c’est peut-être l’enfer ici, pas le purgatoire. Mais cela ne résout pas notre problème.

— Tu te trompes. Si John Lennon n’a pas été tué, on l’a enlevé ou alors il a disparu de lui-même. Retournons au Madison Square Garden. Je veux revoir les lieux, je suis sure que la solution s’y trouve.

Elle se leva et descendit les marches, Peter la rejoignit.

— On peut prendre un taxi ? demanda-t-elle, je n’ai pas envie de retourner dans le métro, cela me donne le cafard.

— Pas de problème, il y aura bien un chauffeur fantôme qui nous verra. Il faut attendre un peu plus que dans ton monde.

Un taxi s’arrêta au bout de deux minutes. Ils montèrent à l’arrière et Peter lui demanda de les conduire au Madison Square Garden.

— Pour le métro, je pense comprendre le fonctionnement, dit Lisa, vous prenez le même que pour les vivants, mais vous ne les voyez pas et eux non plus. Mais pour les taxis, je ne saisis  pas. Pourquoi des fantômes continuent à les conduire ?

— Parce qu’ils ne savent rien faire d’autre, répondit Peter, passer des heures assis sur un banc devant la statue de la Liberté, cela va un jour. Eux au moins ils ont un but : conduire des fantômes, discuter avec eux. Moi je n’ai rien, je passe mes journées à me promener. Les artistes, eux, sont peut-être ceux qui ont le plus de chance, ils peuvent continuer leur art.

— Ce n’est pas ce que pensait Charlie Parker.

— Disons que c’est l’idée que j’avais mais peut-être que c’est aussi dur pour eux.

Calendrier de l’avent : 17

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— Bonjour, dit Lisa, superbe prestation, j’aurais bien aimé vous accompagner, mais je ne joue que du piano.

            Les deux hommes la regardèrent d’un air étonné.

            — Vous n’êtes pas morte ? lâcha Charlie Parker.

            — Non, je suis vivante, mais je joue bien du piano.

            — Que faites-vous là ? Vous n’êtes pas venue m’écouter uniquement pour le plaisir.

            — Non, répondit Lisa en le regardant droit dans les yeux. Je suis dans votre monde pour retrouver John Lennon, pour qu’il puisse donner son spectacle.

            Un petit sourire ironique apparut sur le visage de Charlie Parker.

            — C’est moi qui l’ai fait venir, dit Peter, ce n’est pas tous les jours qu’un fantôme disparaît de cette façon. Nous devons savoir ce qui est arrivé à Lennon.

            — Et vous pensez que je suis, nous sommes, nous les jazzmen, responsables.

            — L’idée m’est venue, répliqua Lisa d’un ton sec en retrouvant ses réflexes de policière. A vous de me prouver mon erreur.

            — Des noirs qui enlèvent un musicien blanc par jalousie ? lâcha Charlie Parker. Les policiers ne changeront jamais. Après moi, vous irez voir les rappeurs, encore des noirs, toujours les noirs.

            — Tu te trompes, dit Peter, blanc ou noir, peu importe. Ce qui est grave, c’est la disparition d’un des nôtres. Imagine que ce ne soit qu’un début, que nous nous volatilisions les uns après les autres.

            — Et bien tant mieux, j’approuverais. Si quelqu’un possède ce pouvoir, alors qu’il commence par moi. J’en ai assez d’être dans cette ville. Que j’aille en enfer m’importe peu, mais ici je n’en peux plus. Alors non, je n’ai pas fait disparaître Lennon. Si j’en avais eu la possibilité, j’aurais commencé par moi. En plus, je l’aime bien ce mec, il a de bonnes idées de chansons et il est sympa. Vous pouvez aller voir ailleurs. Je n’y suis pour rien.

            Lisa se tourna vers l’autre saxophoniste qui leva les mains au ciel en brandissant son instrument.

            — Pareil. Vous pouvez me croire. Je n’ai rien contre John, au contraire je devais jouer avec lui lors du concert. Imaginez moi sur la scène du Madison Square Garden, mon rêve.

            Lisa hésita un instant, elle regarda les deux hommes et leur dit :

            — Vous n’auriez aucune idée sur cette disparition ?

            Les deux saxophonistes hochèrent négativement la tête.

            — Je vous remercie, lâcha-t-elle un peu dépitée.

            Alors qu’elle se retournait, Charlie Parker lui lança :

            — Si jamais on se retrouve ici, je ferais un bœuf avec vous, et on trouvera un piano.

            Lisa lui répondit avec un sourire :

            — J’espère que ce sera le plus tard possible.

            Un grand rire accompagna Lisa et Peter dans le couloir.

  • Nous sommes revenus à notre point de départ, dit Peter, et le temps tourne.

Lisa avançait, les traits tirés. Elle se dirigea vers les escaliers qui menaient à l’air libre. Ils sortirent dans le quartier de Wall Street. Peter n’osait pas parler, il voyait que Lisa réfléchissait et il ne voulait pas interrompre ses pensées.

Finalement, ils arrivèrent devant la statue de George Washington et s’assirent sur les marches.

— Quelque chose m’échappe, j’ai l’impression de faire fausse route depuis le début, lâcha-t-elle soudain.

— Je suis désolé mais je ne peux pas t’aider plus. Je pensais qu’il s’agissait d’une rivalité entre musiciens. Tu crois que Sid, Charlie et les autres sont innocents ?

— Oui, Charlie a mis le doigt sur un point essentiel : si l’un d’eux avait trouvé le moyen de tuer un fantôme, il se serait suicidé.

Elle se tourna vers Peter, le regarda droit dans les yeux et dit :

New York a perdu 70 000 habitants en 2020

pour lire l’article : Pandémie | New York a perdu 70 000 habitants en 2020 | La Presse

Depuis le début de la pandémie, des milliers de ménages aisés se sont installés en banlieue de New York, voire beaucoup plus loin, jusque dans le Vermont ou la Pennsylvanie.

Selon le cabinet de recueil et d’analyses de données liées à la mobilité Unacast, environ 3,5 millions de personnes se sont installées dans la métropole new-yorkaise, quand 3,57 millions en sont partis entre le 1er janvier et le 7 décembre.

Ces chiffres s’appuient sur des données recueillies sur des smartphones avec le consentement de leurs propriétaires. Une fois récoltées, les informations sont agrégées et anonymisées.

L’analyse des données fait apparaître que si le revenu agrégé des 3,5 millions de personnes qui se sont installées dans la région depuis le début de l’année était de 264 milliards de dollars, celui des 3,57 millions d’habitants qui en sont partis était, lui, de 298 milliards.

Cela représente une différence de 34 milliards de dollars, qui montre que le revenu moyen des partants (83 473 dollars par an) était bien supérieur à celui des arrivants (75 428).

« Les nouveaux résidents gagnent considérablement moins que ceux qui sont partis », analysent les auteurs de l’étude. « Cela signifie qu’ils peuvent se permettre moins en termes de prêts immobiliers, de loyers, de restaurants ou de commerces. »

Selon des chiffres publiés par le site d’annonces immobilières Streeteasy, les loyers à Manhattan ont baissé de 7,8 % au troisième trimestre par rapport à la même période de l’année précédente.

Le loyer médian (la moitié au-dessus, la moitié en dessous) s’est établi à 2990 dollars, le niveau le plus bas depuis 2011.

SURVOLER NEW YORK EN HÉLICOPTÈRE : QUELLES SONT LES DISPOSITIONS À PRENDRE ?

PUBLIÉ PAR MANDY 

Pour voir l’article : Survoler New York en hélicoptère : quelles sont les dispositions à pendre ? | Geoploria, Explorez le monde

New York est incontestablement l’une des villes les plus visitées du globe. Avec ses nombreux sites extraordinaires, son paysage unique et sa grande superficie, elle est une destination de rêve. Cependant, pour faire monter l’adrénaline et pour vous offrir une expérience hors du commun, la survoler serait une option de premier choix. Accessible à qui le veut, le survol de New York en hélicoptère fait de nombreux heureux. Dans cet article, vous apprendrez mieux sur comment s’y prendre pour survoler New York en hélicoptère.

Ce qu’il faut savoir avant de survoler New York

Le vol en hélicoptère est une activité courante à New York. Il existe de ce fait un grand nombre de compagnies spécialisées dans ce domaine. Pour votre baptême de l’air, il est essentiel de prévoir le bon itinéraire à suivre. Vous devez également prévoir la période de votre virée et surtout, faire une réservation dans la compagnie de votre choix. Par ailleurs, les mesures de sécurité prévues pour votre survol sont des aspects importants à prendre en compte avant toute balade dans les aires new-yorkaises.

Il s’agit notamment du poids maximal autorisé pour le voyage en hélicoptère, du nombre de personnes autorisées à bord et les personnes qui peuvent bénéficier du survol. En fonction de votre itinéraire, de la compagnie et de votre budget, il est facile de définir la durée de votre survol. D’ailleurs les prix pour survoler New York en hélicoptère ne coûtent presque rien avec certaines compagnies.

Meilleurs itinéraires pour votre survol

Une visite à New York ne s’improvise pas. Pourtant avec un hélicoptère, vous avez largement le temps de visiter les meilleurs endroits de la ville. Il faudra définir avec votre compagnie de vol un itinéraire strict. Vous pouvez simplement vous fier au répertoire de l’Office de tourisme de la ville pour établir le plan d’itinéraire adéquat. Par contre certains sites doivent impérativement être visités. Il s’agit de :

  • La statue de la Liberté
  • Le Brooklyn Bridge
  • L’Empire State Building
  • Le Central Park
  • Le One World Observatory
  • Le Yankees Stadium
  • Le Château du Belvédère
  • Le port de croisère de New York
  • Les chutes du Niagara
  • Le Ford Fundation Building
  • Le Zoo de Bronx, etc.

Pensez également visiter la ville de Manhattan. Avec ses nombreux taxis jaunes, elle offre une vue mémorable que vous ne devez absolument pas manquer.

La meilleure compagnie pour survoler New York

Les compagnies de survol de New York en hélicoptère proposent des services très intéressants avec des tarifs attrayants. Cependant, pour choisir votre compagnie, vous devez prendre en compte certains critères.

Le prix du survol

Privilégiez une compagnie qui propose un tarif moyen avec des frais de réservation accessibles. Certaines compagnies évaluent le prix en fonction du circuit et des lieux à visiter. Optez donc pour une compagnie flexible qui ne propose pas de frais de transport pour les enfants d’un certain âge. Par ailleurs une réservation serait idéale pour votre projet de baptême puisque cela vous évite les surprises de dernières minutes.

Le plan de survol

Il serait avantageux pour vous d’opter pour une compagnie qui vous propose un plan de vol adapté à vos besoins. Vous aurez ainsi l’occasion de faire plein de choses à faire. En réalité, certaines compagnies peuvent vous proposer des vols privés, des vols VIP avec un itinéraire parfaitement élaboré.

La météo

Il va de soi qu’une visite en hiver ou sous la pluie n’est pas recommandée sauf si vous préférez. Par contre, il serait préférable de faire votre survol quand il fait beau. Vous pouvez aussi opter pour la nuit qui reste l’un des moments les plus funs pour survoler New York.

Survoler New York en hélicoptère est une expérience totalement inédite. Pour bénéficier de ce survol, dirigez-vous vers les meilleures compagnies qui sauront garantir votre sécurité et vous offrir un service de qualité. Profitez bien de votre baptême pour découvrir les sites importants de cette ville.

Calendrier de l’avent : 16

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Manhattan

30 Mai 2012

10 h 32 pm

Puisqu’à l’heure où Broadway s’agite,
nous dansons sur le toit.
du 218 Adam Street.
Moi Robert, toi Lisa.

Qu’importe, New York, New York si ta voix porte.

Sur le pont de Brooklyn, ma petite amoureuse
défiait les buildings, comme une enfant teigneuse.

Alex Beaupain : Brooklyn Bridge

 

Ils quittèrent le Madison Square Garden et s’engouffrèrent dans Penn Station. Lisa remarqua que les couloirs étaient désespérément vides, parfois ils croisaient un homme et une femme, qui ne les regardaient pas. Ils arrivèrent sur le quai et attendirent la rame.

Lisa remarqua qu’elle ne sentait aucune odeur, comme si les lieux étaient totalement aseptisés.

Le métro arriva et ils montèrent. Lisa nota que la rame était inoccupée et en fut surprise. Jamais elle n’avait vu une rame de métro vide à New York, même à quatre heures du matin, car le métro fonctionnait vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept. Comme la ville, il ne s’arrêtait que lors des tempêtes, quand l’eau s’engouffrait dans les sous-sols.

Ils arrivèrent finalement à la station Chambers Street. Ils quittèrent la rame et la musique arriva jusqu’à eux. Ils la suivirent et débouchèrent dans une salle de la station où une centaine de personnes étaient présentes, entourant deux joueurs de saxo.

            — Celui de droite c’est Charlie Parker.

            Bird pensa Lisa en se souvenant du film que lui avait consacré Clint Eastwood.

            — Lui aussi mort à cause de la drogue en 1955 à New York. Et il est toujours là.

            — Et l’autre ?

            — Aucune idée, sans doute un amateur.

            Lisa s’installa contre le mur et écouta. Les deux musiciens rivalisaient de virtuosité. Elle remarqua que Charlie Parker ne cherchait pas à écraser son adversaire d’un jour, au contraire, il le mettait en valeur.

Le duel devint un véritable duo. Les deux musiciens se lâchaient complètement. Lisa savoura cet instant de pur bonheur. Encore une fois, elle comprit qu’elle ne pourrait jamais se débarrasser de la musique comme elle l’avait cru pendant des années.

            Ils terminèrent dans un final endiablé et les applaudissements crépitèrent. Charlie Parker serra très fort l’autre musicien contre lui et le félicita. Peter et Lisa allèrent à leur rencontre.

Calendrier de l’avent : 15

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— Une battle, deux musiciens ou deux chanteurs jouent chacun leur tour devant des admirateurs. C’est Charlie Parker qui a lancé cela. Un jour il a entendu un amateur jouer dans le métro. Il a sorti son saxo et l’a rejoint. Cela a donné des idées à d’autres. Il passe leur le temps. Tu sais, nos journées sont longues alors nous nous occupons comme nous pouvons.