Archives mensuelles : mai 2018

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C’est ce jour là, à l’ombre d’un platane sur Wall street, que furent posées les prémices de la future place financière de référence de la planète

par Jean-Marc Daniel

Le mois de mai est un des plus agréables de l’année à New York, dont le climat extrême se traduit par des hivers très froids et des étés caniculaires. Cette douceur de mai fut particulièrement marquée en 1792. Si bien que le 17, vingt-quatre financiers décident de se réunir dans un tout petit jardin, à l’ombre d’un platane, situé à la hauteur du 68 d’une rue que la municipalité de la période anglaise qui vient de s’achever a dénommée “Wall Street”. Beaucoup sont persuadés que cette rue doit son nom à un mur de protection construit pour protéger le sud de Manhattan des attaques venues du nord de l’île. En fait, c’est dans cette rue que se sont réfugiés, au XVIIIe siècle, les descendants des premiers colons, au fur et à mesure que les Anglais ont peuplé la ville. Ceux-ci ont définitivement acquis ce territoire en 1667, un territoire qu’ils se sont mis à appeler New York city. Il se trouve que les premiers colons étaient belges. C’étaient des Wallons ; si bien que la rue où ils s’installèrent a pris le nom de “rue des Wallons” que les Anglais transforment en “Wall Street”.

En ce 17 mai 1792, la réunion qui se tient sous le platane (buttonwood en anglais) de Wall street a pour but de tirer les conséquences de la naissance du dollar en tant que monnaie fédérale américaine (voir notre chronique du 4 avril). Elle débouche sur un accord (qui entre dans l’histoire sous le nom de “l’accord de buttonwood”) selon lequel le monde de la finance new-yorkaise s’engage à se retrouver régulièrement aux alentours du platane afin d’échanger les actions et obligations émises en dollars. Pour les historiens, cet accord du 17 mai 1792 est la date de naissance de la bourse de New York. C’est une date symbolique car en ce 17 mai 1792, seuls 5 titres sont côtés, dont les obligations émises par trois des anciennes Treize colonies anglaises devenues les États-Unis. Juridiquement, la bourse de New York est née plus tard, en mars 1817. Et elle n’a reçu ses statuts et son nom définitif de NYSE (New York Stock Exchange) qu’en 1863. Si la bourse de New York, devenue la place financière mondiale de référence, est désignée dans le monde entier par son adresse de Wall Street, c’est qu’elle n’a pas bougé depuis 1792.
Le ‘Wall street journal’ et le célèbre Dow-Jones

Ce qui a assuré sa renommée, c’est non seulement la force acquise par l’économie américaine, mais aussi l’apparition en 1889 d’un journal destiné à concurrencer l’anglais ‘The Economist’. Or, les créateurs, Charles Dow, Edward Jones et Charles Bergstresser, lui donnent le nom de ‘Wall street journal’. Il tire son succès à la fois de ses analyses économiques et de l’idée de Charles Dow et Edward Jones de calculer un indice retraçant de façon synthétique les cours du NYSE. Il est probable que les vingt-quatre qui conversaient paisiblement en mai 1792 sous le platane de Wall street n’avaient pas anticipé le rôle que cet indice, le désormais célèbre Dow-Jones, allait jouer dans l’histoire de l’humanité !

un avis sur Manhattan Marilyn : un thriller se déroulant à New York

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Ancienne Marine en Irak, Kristin Arroyo découvre dans les affaires de son grand-père décédé – un célèbre portraitiste- des clichés inédits de Marilyn Monroe. Aidée par un photographe, elle décide de monter une exposition.

Malheureusement, rien ne se passe comme prévu : une mystérieuse organisation s’en prend à eux. Pourchassée, traquée, la jeune femme va rapidement comprendre que son destine est lié à celui de Marilyn Monroe et s’efforcer de reconstituer les derniers jours de l’égérie hollywoodienne afin de percer le mystère qui entoure sa disparition.

Je suis un peu mitigée vis à vis de ce roman… D’un coté, il possède de très bons points, et m’a permis de passer un très bon moment de lecture, mais d’un autre coté, quelques petites choses m’ont un peu posé problème..

Je vais commencer par les points négatifs, et aborderait les points positifs ensuite.

Tout d’abord, j’ai trouvé les personnages un peu trop stéréotypé à mon goût. L’héroïne est une ancienne militaire et du coup elle se retrouve à savoir tout faire, elle ne se laisse jamais prendre en défaut. D’ailleurs, des défauts, elle n’en a aucun.. Et même si j’étais heureuse de voir en personnage central une femme forte et capable de se débrouiller seule (loin des habituelles potiches quoi), j’ai regretté qu’elle ne soit pas un peu plus réaliste. Oui, je sais, tu vas me dire que je ne sais pas ce que je veux, et tu auras sans doute raison…

Le deuxième personnages un peu trop stéréotypé à mon goût c’est le personnage de Michael Pear. Le gars, il est beau gosse, milliardaire, gentil, attentionné, courageux, etc… Bref, aucun défaut.. A quel moment ça existe dans la vrai vie un mec pareil ?

C’est vrai que ce n’est pas grand chose. Avoir des personnages qui ne sont pas hyper réaliste ça se retrouve très souvent. Mais j’ai du mal à me mettre à la place des personnages, car ils sont beaucoup trop parfait. Et du coup, je ne me suis pas autant plongé dans l’histoire que je l’aurais voulue…

Le deuxième bémol que je souhaiterais soulevé c’est l’écriture en elle-même. Ce n’est pas aussi fluide que ce dont j’ai l’habitude. Ce qui m’a donné quelques difficultés de lecture.. Et j’ai mis un peu de temps à m’immerger totalement dans l’histoire.

Par contre, une l’immersion faite, difficile pour moi de remonter à la surface. Et c’est là que je te parle des points positifs.

Le plus gros point positif de ce roman, selon moi, c’est son intrigue ! Alors oui, des intrigues en mode théorie du complot sur la mort de Marilyn Monroe ce n’est sans doute pas la seule. Mais pour le coup je l’ai trouvée très bien ficelée. Et comme je suis une fan des théories du complot, il ne m’en fallait pas plus ^^

Une fois le récit lancé et que l’on se retrouve dans l’action à proprement parler, tout s’enchaîne très vite ! Et l’auteur à une manière très intéressante de nous montrer différents points de vue à quelques minutes d’intervalles. Il lui arrive même de nous montrer une même scène d’action, vu par différents protagonistes. Et il fait ça, sans que ce soit brouillon, ou qu’on soit perdu ! J’ai adoré !

Quant aux personnages, même s’ils sont trop parfait pour être réaliste, ils n’en restent pas moins attachant. Et je dois bien avouer que j’ai versé une petite larme à 1 ou 2 reprise au cours de ma lecture.

Dernier petit point, les chapitres sont très court, ce qui permet d’ouvrir le livre même si l’on a que 5 minutes devant soi. Personnellement j’aime beaucoup quand les chapitres sont courts, ça me permet vraiment de lire n’importe quand, sans avoir besoin de me caler un moment de lecture.

Donc voilà, comme je te l’ai dis au début, malgré quelques bémols, ce roman a été une bonne découverte, et un très bon moment de lecture.

L’as-tu déjà lu ? Qu’en as-tu pensé ?

Le Plaza Hotel de New York change de mains

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e Plaza Hotel de New York, véritable institution de la grosse pomme et tableau de nombreux films hollywoodiens, va prochainement changer de mains. Actuellement géré par le français Accorhotels et détenu, entre autres, par le prince et milliardaire saoudien Al-Walid Ben Talal, le légendaire établissement devrait prochainement être racheté par Shahal Khan, à la tête de la société White City Ventures basée à Dubaï, et l’investisseur Kamran Hakim. Coût de l’opération : 600 millions de dollars, soit près de 500 millions d’euros. « Le Plaza est unique mais personne n’en a jamais fait une marque mondiale, a déclaré Shahal Khan. « Je cherche maintenant un endroit, peut-être la Chine, peut-être un lieu en Europe, mais je pense qu’il serait bien aussi de faire le seul autre Plaza à Abou Dhabi ou à Dubaï ». Des plans qui pourraient être concrétisés d’ici 2020, a souligné l’homme d’affaires. En attendant, la transaction concernant l’acquisition du Plaza Hotel devrait être finalisée le 25 juin.

Inauguré en 1907 et situé à l’angle entre la 59e rue et la mythique 5e avenue, face à Central Park, le Plaza Hotel a plusieurs fois changé de mains au cours de son histoire. Racheté par Conrad Hilton, fondateur de la chaîne d’hôtels Hilton, en 1943, puis revendu à l’homme d’affaires Roger Sonnabend deux ans plus tard, l’établissement était devenu la propriété de Western International Hotels en 1975. En 1988, l’hôtel était passé aux mains de Donald Trump pour 390 millions de dollars, avant de devenir tour à tour propriété de CDL Hotels et du prince saoudien Al-Waleed bin Talal, de El Ad Properties puis de Subrata Roy depuis 2012. Confronté à des démêlés avec la justice, l’homme d’affaires indien cherchait à se séparer du Plaza depuis l’an dernier.