une nouvelle critique de Manhattan Marilyn

Manhattan Marilyn, Philippe Laguerre, Éditions Critic

Regardez attentivement la couverture et dites-moi si pour vous c’est bien Marilyn Monroe que l’on y voit. Je pense pour ma part qu’il s’agit d’une forte ressemblance. Et je me fie au fait qu’il existe une association qui gère l’image de la star et qui veille sérieusement à ce que cette image ne soit pas dévalorisée.
L’idée de base est simple et double. Les stars ne meurent jamais et quelques industriels – un trio- dirigent les États Unis par présidents interposés. Si vous admettez qu’un président peu raconter sur l’oreiller des secrets d’état et que le même président peut coucher avec une Star vous comprenez qu’il ne reste plus à la star qu’à mourir. Au moins jusqu’à ce qu’une ancienne GI décide de montrer les photos prises par son grand-père… Et il s’ensuit une course poursuite. Vous en savez assez, si j’en dévoilais plus vous n’auriez plus envie ou besoin de lire.
Pour vous inciter à entrer dans ce roman j’ajouterai deux remarques. La première peut passer pour une évidence. Ce sont souvent les idées les plus simples qui donnent les romans les plus passionnants. Pourquoi ? Mais parce qu’on peut greffer à loisir sur elles toutes les complications, les fausses pistes que l’on désire. La deuxième tient directement à l’auteur qui maîtrise à merveille les scènes de violence, de poursuite, d’action… Comme il a l’intelligence de ne pas faire tirer en longueur les passages explicatifs, les commentaires, une fois que l’on est entré dans son roman, il devient difficile d’échapper à la succession d’actions. On notera qu’en romancier prévoyant il est proposé à l’héroïne de quoi faire une suite, c’est-à-dire de partir à l’aventure.
Bonne lecture de vacances.

Noé Gaillard

Note : 4/5

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