Faits divers à New York

Very Bad Blood dans un bar de New York pour des chansons de Taylor Swift

Créé : 12-08-2015 12:19
ETATS-UNIS – Dimanche soir, une jeune serveuse de Manhattan a subi pressions et insultes racistes dans don bar à tapas, de la part d’une bande de jeunes fêtards. La raison ? Elle ne diffusait pas les tubes de la chanteuse Taylor Swift, dans sa playlist.

Metronews a fait le tour de la presse internationale et vous livre le fait divers du jour…

« Haters gonna hate, hate, hate », chante Taylor Swift. Dimanche soir dans un bar à tapas de Manhattan à New York, la ville dont la nouvelle reine de la pop célèbre l’ouverture dans son dernier album, ses propres fans ne se sont pas privés en effet d’exprimer leur ressentiment. Quand ils débarquent au Ballaro, petit restaurant de l’East Village, ces quinze jeunes gens fortement alcoolisés n’ont alors qu’une seule idée en tête : écouter la Taylor.

Remarquant que la barmaid a d’autres préoccupations que de leur pondre une playlist sur mesure (ou qu’elle utilise Spotify, dont Taylor Swift est absente, contrairement à Apple Music) ces « Swifties » – du nom des addicts de Tay-Tay – entreprennent de huer copieusement la serveuse, réclamant à cor et à cris leurs tubes favoris. « J’ai donc passé deux morceaux de Taylor Swift pour leur faire plaisir, raconte la jeune femme sur la page Facebook du bar, repérée par le journal en ligne Gawker. Ils se sont mis à danser et à chanter ensemble, je pensais que ça en resterait là ».

Le « Bad blood », le vrai

Mais à la fin des deux chansons, voilà que la bande de trublions en remet en couche. D’invectives en insultes, la situation devient vite hors de contrôle. « Cet endroit craint, les personnes et la musique ici craignent ! », lancent les fêtards hargneux. Mais le « Bad Blood », le vrai, arrive quand une remarque raciste est crachée au visage de la jeune barmaid : « Rentre dans ton pays, avec ta putain de tête d’immigrée ! »

C’en est trop. Les jeunes gens sont mis dehors, laissant derrière eux une ardoise impayée de 500 dollars. Sur le trottoir, devant le bar, ils prennent soin d’inscrire une dernière douce attention avant de partir : « Ces cons-là ne passent pas Taylor Swift ! Merci ! » Un petit mot qui a nécessité que la barmaid présente des excuses à ses voisins. Pas rancunière, la victime appelle néanmoins à l’apaisement. En lieu et place de son menu, elle a inscrit au feutre blanc, à l’entrée de son établissement : « Cher East Village, j’espère

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