Archives mensuelles : janvier 2015

Tempête de neige sur New York

Un avis de Blizzard est annoncé sur tout le Nord-Est des USA. Et donc sur New York. Ce n’est pas trop le moment de faire du tourisme….

Le conseil du maire de NY : Restez chez vous.
Les magasins ont été envahis par les habitants qui ont des provisions, même si la tempête ne devrait pas durer longtemps, c’est une des plus importantes de l’histoire.

J’ai la New-Yorkite

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Un articvle tiré d’un des meilleurs sites sur New York

1) oui j’ai la sensation de manque…
2) Oui j’ai envie de repartir à New York
3) je collection les livres sur NY, j’ai une dizaine de tableaux sur NY, sans parler des magnets, des chansons et d’un magnifique dessous de bureau en verre avec une photo de la skyline. Sans parler des nounours et autres trucs et machins
4) J’essaye de ne pas trop embêter mes relations en parlant de NY
5) je me suis fait une liste google pour être au courant de tout ce qui se passe à NY
6) C’est le seul où je dis non, je ne suis pas un fan des fêtes Nex-yorkaises
7) oui j’ai même la web cam de Times square en permanence ou presque sur mon ordi le week-end

Mais je le soigne

1) j’espère repartir sans doute pas en 2015, mais sur en 2016 et mon rêve est d’y fêter mon anniversaire en haut du Top of the rocks
2) partager mes photos, alors là pas la peine d’en rajouter
3) Parlez de NY avec d’autres, je suis trop timide

Merci à didier pour le site et toutes les infos

Allez sur ce site, c’est un ordre

Philippe

Manhattan Ghost, de Philippe Ward et Mickaël Laguerre

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Mon avis

Avec Manhattan Ghost, Philippe Ward et Mickaël Laguerre nous proposent de redécouvrir le vrai visage de New York. Ce n’est pas l’optique touristique qui y est prégnante. En effet, on n’y trouve pas une visite guidée de lieux populaires, mais une immersion dans un New York caractérisé par sa constante effervescence, son histoire, sa structure et sa culture. Les deux artistes dépassent l’image superficielle, populaire et touristique, pour s’attacher à son « vécu », à ses habitants, ainsi qu’aux valeurs qu’elle véhicule.
Dans ce sens, la nouvelle et les photographies s’avèrent complémentaires et efficaces : le lecteur se retrouve plongé au cœur de la ville et plus précisément dans le quartier de Manhattan dès les premières pages.
Le livre, se composant de doubles pages images-texte (chacun se tenant sur une pleine page, face à face) gagne donc son efficacité par son organisation. Loin de tenir le simple rôle d’illustrations pour les photos ou de simple accompagnement écrit pour la nouvelle, les deux possèdent leur propre cohérence, et grâce à leur complémentarité, insufflent l’esprit new-yorkais au fil des pages.

Dès que l’on tourne les pages, les photographies de Mickaël Laguerre nous invitent au voyage. Celui ci diversifie les situations et les angles de prise: vues aériennes, moments d’animation des rues, scènes prises sur le vif, monuments et bâtiments célèbres ou plus anonymes, scènes diurnes ou nocturnes. Les couleurs et les jeux de lumières subliment également certaines de ces photographies. D’ailleurs, qu’elles soient en couleurs ou en noir et blanc, chacune d’entre-elles porte une part de l’âme des lieux. Elles sont vivantes et semblent vouloir partager avec le lecteur des instants d’intimité figés dans le temps.

La nouvelle nous aide également à entrer dans la ville et plus précisément dans le quartier de Manhattan, en compagnie de Lisa. Personnage principal de la nouvelle, elle s’avère un personnage riche et bien construit, que l’auteur prend le temps de nous présenter et que l’on accompagne avec plaisir. Pure New-yorkaise, malgré ses origines irlandaises, qui lui valent une jolie chevelure rousse, elle aime New York, ses rues et son animation et nous fait partager son affection. Si le départ reste très réaliste, assez proche de l’image que l’on se fait de la ville, l’histoire vire bientôt au fantastique, quand Lisa se retrouve dans un New-York parallèle peuplé de fantôme. Elle oublie les crimes horribles sur lesquels elle enquête dans la réalité pour se consacrer à une énigme bien différente, puisqu’il s’agit de résoudre la disparition de John Lennon. L’auteur nous emmène donc dans ce New York parallèle, à la fois si particulier, mais finalement si peu différent et ponctue son récit de personnages célèbres et de références musicales, artistiques et culturelles. Si certaines me sont inconnues, d’autres sont très évocatrices et contribuent à intensifier l’esprit new-yorkais que les auteurs ont voulu transmettre.
La musique tient d’ailleurs une place importante dans le récit. Chaque chapitre débute avec en introduction les paroles de chansons. Si elles vous sont familières, elles vous trotteront dans la tête pendant la lecture ou en admirant les photographies, sinon, vous pourrez toujours faire de belles découvertes en visitant le site consacré à New York (et par conséquent au livre) proposé par les deux artistes : http://visiondenewyork.photos/
La musique apparait également dans la nouvelle comme un rêve, un moyen d’évasion et, on le devine, d’évolution (voire de révolution) dans la vie de Lisa.
Le style fluide de l’auteur agrémente le voyage. Seulement la résolution de l’intrigue semble un peu rapide (voire facile). On quitte pourtant Lisa à regret, tant elle s’est révélé un personnage attachant et un agréable guide et on garde le sourire, car on peut deviner que la magie de New-York saura opérer et lui accorder des jours meilleurs.

En conclusion : je me suis laissée séduire par la vision de New York proposée par Philippe Ward et Mickaël Laguerre. Photos, texte, références musicales, culturelles et artistiques contribuent à dévoiler toute la richesse et les nuances de New-York. Immersion totale assurée !

Jay-Z affiche son soutien aux forces de l’ordre new-yorkaises

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Très investi dans la poli­tique sociale de sa ville, le rappeur Jay Z a encou­ragé via un commu­niqué le gouver­neur de l’État de New York Andrew Cuomo à pour­suivre ses efforts en vue d’apai­ser les tensions entre la police et les commu­nau­tés.

Jay Z a affi­ché son soutien au gouver­neur Andrew Cuomo, qui a dévoilé mercredi dernier dans son discours sur « l’état de l’Etat » en six point son plan d’action afin d’amélio­rer les rela­tions entre la Police et les habi­tants de New York. Pour Jay-Z, né dans le quar­tier de Brook­lyn en 1969 et très atta­ché à sa ville, cette propo­si­tion est « un immense pas en avant pour restau­rer la justice, la protec­tion, la sensi­bi­lité et la respon­sa­bi­lité pour tous ceux sous l’égide de notre système juri­dique », comme il l’explique dans un commu­niqué paru sur Capi­tol Confi­den­tial.

Parmi les plans d’Andrew Cuomo, la mise en place d’un dialogue entre la police locale et les commu­nau­tés afin de discu­ter de leurs rela­tions, mais égale­ment plus de recru­te­ment au sein des mino­ri­tés, plus aptes de four­nir des infor­ma­tions à leurs sujets et amélio­rant dans un même temps la sécu­rité des forces de l’ordre. « Je féli­cite le Gouver­neur Cuomo pour son leader­ship auda­cieux et pour avoir menée à bien cette action en des temps si diffi­ciles, a ajouté le rappeur. Nous ne pouvons être divi­sés, car chaque être humain compte. »

Jay-Z fait ici réfé­rence à la mort tragique d’Eric Garner, un homme noir de 44 ans décédé le 14 juillet dernier dans le quar­tier de Staten Island à New York des suites de son arres­ta­tion viru­lente par un poli­cier blanc. Ce drame avait donné lieu a de massives mani­fes­ta­tions dans tout le pays.

Le rappeur avait quant à lui tenu à expri­mer son soutien à la victime, allant jusqu’à s’entre­te­nir person­nel­le­ment avec Andrew Cuomo à ce sujet. « Ce plan présente des étapes basées sur la compré­hen­sion, afin de proté­ger les citoyens et d’amélio­rer leurs rela­tions, conclu-t-il aujourd’hui. Ensemble, nous pouvons avan­cer en tant que commu­nauté, dans le respect mutuel et conti­nuer à rendre cet État plus fort qu’il ne l’a jamais été. »

Voilà qui est bien dit.