New York: un verre et plus à l’Algonquin

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Le blog de Gilles Pudlowski

 Les pieds dans le plat 

Entrée © GP

L’Algonquin? Cette espèce vieille chose historique, millésimée 1902, qui a vu passer, au moins, Scott Fitzgerald, Ernest Hemingway, Gertrude Stein, James Thurber, William Faulkner, Sinclair Lewis, John Updike, Philip Roth et tant d’autres écrivains US, a su garder le cachet du passé. On vient là pour le charme feutré et discret du lieu, prendre place sur l’un des canapés rénovés de l’Oak Room, sous les fresques dédiées aux hôtes illustres – on s’amuse à reconnaître là Betty Grable, là Bette Davis, là les Marx Brothers – ou pour un cocktail à l’ancienne comme le Rye Manhattan.

La bonne petite surprise de ce lieu mythique est que l’on peut aussi y grignoter, à petits prix, un mini sandwich Reuben au pastrami, une salade Caesar, une pizza, une boule de mozzarella frite ou encore un empanada à la viande farcie et au guacamole, bref toutes sortes de nourritures vaguement exotiques, mitonnées sans génie certes, mais qui ne tirent guère à conséquence et ne ruinent guère, permettant simplement de prolonger le moment de nostalgie dans cette salle sombre et boisée, simplement hors du temps. Le piano-bar à côté est censée avoir lancé quelques carrières jazzy vers la gloire comme celle d’Harry Connick Jr.

Oak Room, à l’Algonquin Hotel, 59 West 44th Street (entre 5e and 6e avenues) New York. Tél. 212-840-6800. Carte: 25 $.

Site: www.algonquinhotel.com

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