Le job de rêve à New York c’est…éboueur

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Publié par Guichaoua Virginie, le 18 novembre 2014

Au contraire de nombreux endroits dans le monde, à New York les éboueurs sont rois ! Considérés comme de véritables héros, les agents d’entretien de la Grosse Pomme estiment posséder un job en or, avec le salaire très confortable qui va avec !

Lorsque l’on pense au métier d’éboueur, bien souvent il est difficile de considérer cette profession comme privilégiée. Sauf peut-être à New York où là-bas les places sont chères et les listes d’attente interminables pour avoir la chance d’exercer cette profession pourtant souvent dévalorisée.

Des salaires très attractifs

Estimé ailleurs comme un emploi peu gratifiant, à New York au contraire, tout le monde se presse pour devenir éboueur. Selon le quotidien néerlandais Algemeen Dagblad, pas moins de 94.000 New-Yorkais souhaiteraient ainsi exercer ce métier alors qu’en réalité seulement 500 postes se libèrent chaque année.

Mais alors pourquoi un tel engouement pour un emploi jugé salissant, difficile et fatiguant ? Tout simplement pour le salaire très confortable que gagnent ces agents de propreté urbaine. Pour exercer sa fonction, un éboueur de New York gagnerait 34.000 dollars (27.000 euros) par an et pourrait voir son salaire annuel grimper à 70.000 dollars (56.000 euros) après les 5 premières années d’activité. De quoi motiver les candidats qui se bousculent au portillon pour décrocher ce travail qui, en plus, ne demande pas de qualifications particulières.

« Pas besoin d’avoir été à l’université. Tout ce dont vous avez besoin, à l’exception de vos muscles et d’être en bonne santé, c’est d’un permis de conduire pour camion », explique Belinda Mager du Department of Sanitation de New York City.

Considérés comme des héros

En plus d’être bien payé, ce métier à New York est extrêmement valorisé. Loin d’être vu comme un emploi mineur, celui-ci est considéré comme utile et même vital pour le bon fonctionnement de la ville. « Les éboueurs font tourner la ville. S’ils ne faisaient pas leur boulot, cette ville serait dans un état déplorable. Ce n’est pas pour rien que ces hommes et ces femmes sont considérés comme des héros à New York », explique encore Belinda Mager.

Pour ceux qui accèdent à la profession, ils sont ainsi nombreux à considérer qu’ils ont comme gagné à la loterie. Mais pour y arriver, il faut faire preuve de patience. Parfois les aspirants-éboueurs doivent attendre près de 8 ans pour qu’enfin une place se libère

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